Le samedi 28 août des professionnels de la santé, de l’éducation et de la sécurité publique avaient manifesté contre les mesures covidiennes imposées par le gouvernement Legault.
Contrairement à ce que rapportait Radio-Canada aux nouvelles, il n’y avait pas des centaines de manifestants, mais des milliers, des dizaines de milliers de personnes qui marchaient depuis le parc Maisonneuve à Montréal.
Cette manifestation était co-organisée par Réinfo Covid Québec, le Collectif du personnel scolaire, Police on Guard for Thee et les Infirmier(e)s de Première ligne du Canada (Canadian Frontline Nurses). Un cri du coeur venait de la foule qui marchait pacifiquement: «Liberté, Liberté, Liberté»! La colère se faisait également sentir par le slogan «Legault en prison» contre l’injustice et la crise dans laquelle le gouvernement Legault a plongé le Québec. «Cette manifestation est un évènement inédit puisque, pour la première fois, des professionnels de la santé, des corps policiers et de l’éducation s’allient pour marcher ensemble et prendre le micro publiquement!».
Le mercredi 1er septembre 2021, le gouvernement met en place un passeport vaccinal obligatoire pour accéder à plusieurs lieux publics (restaurants, terrasse-cafés, bars, salle de spectacle, cinéma, événements sportifs et festivals, etc.). Aucun débat national n’a été fait sur ce pass sanitaire et cette décision a été prise sans aucune base scientifique, et sans aucun respect de l’éthique et de la santé générale de la population. «Oui, on est en situation d’urgence» répète sans cesse le gouvernement du Québec. En déclarant l’urgence sanitaire (le 13 mars 2020), le gouvernement impose ses mesures sanitaires draconiennes sans aucun droit de remettre en question l’autorité.
Sous prétexte «d’un état d’urgence sanitaire», voire «dictature sanitaire», le premier ministre, François Legault, et son ministre de la Santé, Christian Dubé, veulent rendre obligatoire la vaccination pour tout le personnel de la santé. La France de Macron serait-elle un modèle pour François Legault? Cette urgence sanitaire décrétée, il y a déjà 18 mois est basée sur des statistiques biaisée sur les cas Covid et la mortalité responsable de cette maladie.
Selon une directive du Ministère de la santé du Québec: «Si la cause présumée du décès est la Covid-19 (avec ou sans test positif) une autopsie doit être évitée [emphase dans le document] et le décès doit être attribuée à la Covid-19 comme cause probable de mortalité. De plus les décès dont la cause probable est la Covid-19, sont considérés comme naturels, et ne font pas l’objet d’un avis au coroner».
Il faut voir aussi la falsification des données au Québec sur la mortalité attribuable à la Covid-19 et le test PCR n’est pas fiable (Dr Pascal Sacré, Rt-PCR ou comment enfumer toute l’humanité). Il serait ainsi impossible d’isoler le virus avec certitude. (Voir le texte de Michel Chossudovsky, Le virus existe-t-il?). «La grippe est disparue» nous disent les soignants. On ne teste plus pour la grippe.
Aucun débat démocratique au gouvernement n’a été amorcé sur les mesures sanitaires. L’arrivée de vaccins devait rétablir la dite normalité. A la veille du 1er septembre, on verra surgir la «nouvelle normalité» et la dérogation aux droits et libertés de tous les Québécois, les non-vaccinés et les vaccinés devant se soumettre à un test PCR pour fréquenter certains lieux publics.
Le directeur national de Santé publique, Horacio Arruda, n’a pas exclu que les restrictions sanitaires puissent devenir permanentes. Rappelant que l’objectif de 75% des adultes admissibles adéquatement vaccinés pour un retour à la normale ne tenait plus, il a refusé de fixer un nouvel objectif, parlant même de viser 95% d’adultes vaccinés. «Des vaccins expérimentaux au Québec (un risque énorme pour la santé) étaient pourtant censés nous faire revenir à la «normalité d’avant». «Une vaccination pour rien» (Philippe Lorange).
Face à un vaccin anti-Covid et à ses risques, les professionnels ont manifesté en disant «NON» à la vaccination obligatoire. Les professionnels ont pris la parole et ils nous ont alerté sur les déviances liées au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire. Une vaccination expérimentale! Chacun doit rester maître de son corps. Il n’est pas possible de se faire «dévacciner» (Dr Nicole Delépine, France)!
Aussi, faut-il ajouter que ce vaccin des grandes compagnies pharmaceutiques (Pfizer et Moderna vont s’établir au Québec pour fabriquer des vaccins) n’est pas seulement expérimental, il est dangereux. Il n’existe pas de statistiques officielles sur la mortalité et les séquelles dues à la vaccination anti-Covid au Québec et dans les provinces canadiennes. En Europe et aux Etats-Unis, le taux de mortalité et de séquelles graves dues à la vaccination a été sans précédent depuis l’histoire de la vaccination (lire L’hécatombe post vaccinale s’étend dans le monde par le Dr Gérard Delépine et Le «vaccin tueur» au niveau mondial: 7,9 milliards de personnes par Michel Chossudovsky).
Le chef parlementaire de Québec Solidaire (un parti dit de gauche), Gabriel Nadeau-Dubois, demande une «intervention urgente» pour suspendre l'entrée en vigueur du passeport vaccinal. Cependant cet ancien chef de file des carrés rouges (le printemps érable des étudiants) ne s’inquiète pas des droits et libertés des citoyens, ou de la discrimination, mais du piratage de la preuve vaccinale. Tout le problème d’avoir un pass serait issu de la défaillance technologie et du vol d’identité des vaccinés. «Des hackers ont facilement réussi à télécharger les QR codes d’au moins six politiciens et de chroniqueurs», dont le premier ministre Legault et le ministre de la santé Christian Dubé.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dénonce «l’approche autoritaire» du gouvernement Legault qui veut forcer tout le personnel de la santé à être doublement vacciné. Pourtant, le gouvernement avait récemment alléger les mesures contre la Covid-19 dans les hôpitaux. Le 25 août, 86% des travailleurs de la santé du réseau public avaient reçu les deux doses du vaccin. Le rassemblement «Les professionnels en marche» a été co-organisée par Réinfo Covid Québec, Collectif du personnel scolaire, Canadian Frontline Nurses et Police on Guard for Thee. Les infirmières Sarah, Nordia, Jessica, Johanne et l’infirmier Sébastien ont exprimé leur colère face à la situation dans le domaine de la santé. (...)
Jessica a dénoncé les mesures draconiennes à l’hôpital qui mettent en danger des patients arrivant aux urgences: «Une personne avec un cancer refusant de passer le test PCR s’est vue mettre en quarantaine (deux semaines d’isolement) par un médecin malgré les saignements et les risques d’hémorragie. La patiente ne pouvait pas être prise en charge tant qu’elle ne pouvait pas avoir son test Covid».
Micheline Ladouceur
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