Le sénateur français Gérard Longuet (Les Républicains - Meuse), président du groupe interparlementaire d’amitié France-Russie du Sénat, regrette que la Russie ne soit pas étroitement associée à cet événement, malgré le rôle majeur joué par l’Union soviétique dans la victoire sur le nazisme. Il a dénoncé la non invitation de la France du président russe Vladimir Poutine, ce 6 juin durant la journée des cérémonies du D-Day.
«Le peuple russe a contribué à cette victoire au prix considérable de 27 millions de morts de 1941 à 1945. Il faut rendre hommage à ce sacrifice, qui a permis le succès des opérations alliées à l’ouest de l’Europe», a déclaré M. Gérard Longuet, ajoutant qu’il aurait fallu «faire aujourd’hui de cette victoire commune un facteur de dialogue avec la Russie, plutôt qu’une source de divisions». https://www.senat.fr/presse/cp20190606c.html
Le Président russe a assuré le 6 juin que ce n'était pas «absolument pas un problème» de ne pas avoir été invité en Normandie pour le 75e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944. «Pourquoi devraient-ils toujours m'inviter partout? Je suis quoi, un général d'opérette? J'ai assez de choses à faire ici, ce n'est absolument pas un problème», a-t-il déclaré avec des responsables d'agences de presse en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg, en réponse à une question de l'AFP.
Le président russe était présent au 70e anniversaire du débarquement en 2014 mais n'a pas été invité au 75e anniversaire, où étaient présents, aux côté du président français Emmanuel Macron, le président américain Donald Trump, la Première ministre britannique Theresa May ou la chancelière allemande Angela Merkel.