Le 14 juillet 2019 a repris des airs de prise de la Bastille. 180 personnes ont été interpellées par la police en début de cette journée. Le président français Emmanuel Macron a été sifflé lors de son passage sur la célèbre avenue. On a pu entendre les slogans «Macron démission!» et «révolution!». Des incidents ont rapidement éclaté sur les Champs-Elysées et à la Bastille. Dans le rôle du monarque, selon les Gilets jaunes, se tenait Emmanuel Macron qui était accompagné de François de Rugy mis en cause avec sa femme dans des repas somptueux aux frais de la princesse. En ce jour de Fête nationale célébrant la victoire sur les privilèges de l'Ancien Régime, les Gilets jaunes eurent l'interdiction de manifester.
Dans la matinée du 14 juillet Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et Eric Drouet ont été interpellés et placés en garde à vue par la police puis relâchés. La préfecture de police avait pris un arrêté pour interdire l'avenue des Champs-Elysées aux personnes se revendiquant du mouvement des Gilets jaunes. L'avocat Philippe de Veulle, qui défend plusieurs blessés Gilets jaunes, a expliqué à la presse juste avant l'arrestation d'Eric Drouet qui se trouvait sur l'avenue des Champs-Elysées «ils ont tenté d'interpeller Eric Drouet qui est encadré par un très fort dispositif des forces de l'ordre. C'est vraiment un dispositif très fort pour interpeller un homme qui n'a rien fait et qui a le droit en tant que citoyen de participer au défilé» et Philippe de Veulle a rappelé la signification du défilé du 14 juillet «ce défilé du 14 juillet, c'est pour commémorer la Révolution, les droits de l'homme et l'abolition des privilèges. Je souhaite un très bon défilé à monsieur de Rugy qui doit être dans la tribune présidentielle , qui a des larmes aux yeux pour son poste. Je suis là pour veiller sur les droits des honnêtes citoyens, les gens du peuple qu'on opprime. Je suis préoccupé par la liberté des personnes comme Eric Drouet, Maxime Nicolle, Jerôme Rodrigues. La lutte continue. Le Collectif d'avocats Robes Noires et Gilets Jaunes disposent de plus de 32 000 membres. On a plus de deux cents avocats sur le territoire national pour lutter contre l'oppression faite sur les gens du peuple». Philippe de Veulle a dit avoir assisté en direct plus tôt à l'arrestation de Jérôme Rodrigues et de Maxime Nicolle avenue de Friedland. La police a, dans la journée, gravement blessé par un tir de flash-ball une femme qui aurait perdu un œil. Dès 8h45 les gardes à vue avaient commencé ce dimanche matin.
Voilà ce qu'avait dit Jérôme Rodrígues à la sortie de sa garde à vue: «On te court derrière comme si tu étais un criminel». Jérôme Rodriques dit qu'il a été victime d'une garde à vue. «Ce matin, je suis arrivé sur les Champs-Elysées à 6h30. J'ai croisé le regard du préfet monsieur Lallement. Cinq minutes après, je me prends un premier contrôle. Quand je me suis fait contrôlé, j'étais tout seul contre une barrière. Je n'avais pas de signes distinctifs. On me dit que je suis en train de manifester et on me donne une amende de 135 euros avec l'interdiction de revenir sur les Champs-Elysées. On m'a dit que c'était la hiérarchie qui m'interdisait de revenir. Ce n'est pas un arrêté préfectoral, cela reste des ordres de monsieur Lallement ou de monsieur Castaner de nous interdire de rentrer sur les Champs-Elysées en tant que citoyen pour venir voir un défilé militaire le jour de la Fête nationale en France. J'ai du respect pour les militaires. Je venais en tant que citoyen. Premier contrôle une amende, deuxième contrôle, troisième contrôle, quatrième contrôle, on nous prend pour nous amener en garde à vue…» https://www.facebook.com/Putschmedia/videos/2368088340132615/?t=64