Ce mardi, le présent turc a mis en garde la Syrie sur toute nouvelle attaque contre ses forces dans le nord-ouest de la Syrie.
Cette déclaration d'Erdogan intervient un jour après le bombardement ayant tué cinq soldats turcs.
«Le régime a reçu son châtiment, mais ce n'est pas assez, il y aura une suite. Car plus ils attaqueront nos militaires, plus ils le paieront cher, très cher», a déclaré Erdogan lors d'un discours à Ankara, ajoutant qu'il annoncerait des mesures mercredi.
Les déclarations du président turc arrivent, comme l'écrit en ce jour l'Hurriyet à un moment où Devlet Bahçeli, le secrétaire général du Parti d'action nationaliste (MHP) appelle à revoir les relations avec Moscou, le principal allié de la Syrie, et à rentrer dans Damas après avoir condamné ce 11 février «l'attaque du régime syrien» contre des troupes turques dans la province d'Idlib.
«La Russie n'est pas de bonne foi. Nous espérons que le gouvernement reconsidérera ses relations avec la Russie», «Assad est illégal et source de conflits», «si nécessaire, la nation turque devrait envisager d'entrer à Damas» a déclaré le leader nationaliste turc faisant écho aux déclarations du président turc d'aujourd'hui.