Le parlement chinois a adopté jeudi 28 mai à la quasi-unanimité une disposition controversée par l'Occident sur la sécurité nationale à HongKong.
Cette décision a été prise en réaction aux fortes manifestations et aux violences de l'an dernier dans l'ex-colonie britannique.
Les près de 3000 députés de l'Assemblée nationale populaire (ANP) ont, sans surprise, adopté la mesure, qui a déjà provoqué de nouvelles agitations dans la région autonome du sud de la Chine et provoqué un processus de sanctions venant des États-Unis. Un journaliste de l'AFP a constaté qu'au total, la disposition a enregistré 2878 votes pour, 1 contre et 6 abstentions.
L'annonce de son adoption a provoqué un tonnerre d'applaudissements au sein de l'ANP.
Le secrétaire d'État des États-Unis, Mike Pompeo, a écrit sur Twitter: «Appel (téléphonique) productif avec le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab sur Hong Kong. Les efforts de Pékin pour saper l'autonomie de Hong Kong ne peuvent pas être contestés par la communauté internationale».
Plus tôt, il a écrit: «Aujourd'hui, j'ai signalé au Congrès que Hong Kong n'est plus autonome par rapport à la Chine, compte tenu des faits sur le terrain. Les États-Unis sont aux côtés du peuple de Hong Kong».