Donald Trump a appliqué sa menace en signant un décret pour limiter la protection des réseaux sociaux et de la liberté dont ils bénéficient pour la modération de leurs contenus.
Ce jeudi 28 mai, Donald Trump a, accusé avant de signer le décret, Twitter d'effectuer des actes sous l'influence d'un «point de vue» et de ne pas se comporter comme une «plateforme neutre»: «Nous ne pouvons pas laisser cela se poursuivre, c'est très injuste».
Le président américain a tweeté le 27 mai à ses 80 millions de followers sur Twitter: «Twitter s'immisce maintenant dans l'élection présidentielle de 2020. Ils disent que ma déclaration sur les bulletins de vote par correspondance, qui entraînera une corruption et une fraude massive, est incorrecte, sur la base d'une vérification des faits par fake news via CNN, l'Amazon et le Washington Post». Le président a aussi rajouté en cette date: «Twitter étouffe complètement le discours libre et je, en tant que président, ne permettrai pas que cela se produise!»
Selon les média, un porte-parole de Twitter a déclaré dans un communiqué que les messages du président «contiennent des informations potentiellement trompeuses sur les processus de vote et ont été étiquetés pour fournir un contexte supplémentaire autour des bulletins de vote envoyés par la poste».
Même le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a dénoncé le comportement de Twitter, disant à Fox News dans une interview rendue publique mercredi que les sociétés de médias sociaux «ne devraient pas être l'arbitre de la vérité de tout ce que les gens disent en ligne».