Ce jeudi 18 juin, Évariste Ndayishimiye, le nouveau président burundais, a prêté serment, succédant à Pierre Nkurunziza qui est subitement décédé le 8 juin à l'âge de 55 ans après être resté 15 années au pouvoir.
Le nouveau chef de l'Etat en prêtant serment dans un stade à Gitega, la capitale administrative du pays, a déclaré: «Devant Dieu le tout-Puissant, devant le peuple burundais, seul détenteur de la souveraineté nationale, moi Evariste Ndayishimiye, président de la République du Burundi, je jure fidélité à la Charte de l'Unité nationale, à la Constitution de la République du Burundi, et à la loi...».
L’Union africaine (UA) avait pris note de façon officielle des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Burundi publiés le 4 juin dernier.
Plusieurs chefs d’Etat africains avaient également transmis leurs félicitations au leader du Burundi. Les média occidentaux n’avaient de leur côté pas manqué de faire écho de nombre «d’irrégularités».
Le candidat progouvernemental Évariste Ndayishimiye a remporté 68,72% des voix lors des élections présidentielles qui ont eu lieu au Burundi le 25 mai dernier.
Le mandat présidentiel du président en exercice de l'époque, Pierre Nkurunziza, devait expirer en août prochain, date à laquelle le transfert de pouvoir devait avoir lieu. Cependant, le chef de l'Etat est décédé subitement le 8 juin officiellement d'un «arrêt cardiaque».
Selon la constitution du Burundi, en l'absence du président ou de son incapacité à remplir ses fonctions, les pouvoirs présidentiels sont temporairement transférés au président du parlement. Le gouvernement avait déposé un dossier correspondant auprès de la Cour constitutionnelle, à la suite d'une situation particulière dans laquelle un nouveau président a déjà été élu.