Samedi 12 septembre, Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec, a annoncé son intention d’acheter dix-huit appareils français pour équiper son armée de l’air, dans le cadre d’un renforcement de ses capacités militaires sur fond de tension en Méditerranée avec la Turquie.
Le premier ministre a aussi déclaré vouloir commander quatre frégates. Une commande pour laquelle Naval Group est sur les rangs.
La ministre des Armées Florence Parly à déclaré : «Ce choix en faveur d’un avion de combat Dassault Aviation, au plus haut niveau de la technologie mondiale, vient renforcer le lien entre les forces armées grecques et françaises, et permettra d’intensifier leur coopération opérationnelle et stratégique».
Elle a ajouté que «les mois qui s’ouvrent doivent désormais permettre de finaliser la signature du contrat d’acquisition des avions Rafale».
La Grèce avait, entre 1974 et 2000, commandé à Dassault Aviations 95 avions de chasse appartenant à la famille des Mirage, l’ancêtre du Rafale. Ces dernières années, les pays européens, confrontés à la nécessité de renouveler leur flotte d’avions de chasse, avaient choisi les uns après les autres, le concurrent du Rafale, le F-35 de Lockheed Martin.
Le Rafale a connu ses succès à l’export, à partir de 2015, avec l’Egypte, l’Inde et le Qatar.
Les premiers appareils devraient donc arriver en Grèce au second semestre 2021.