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«Nous serons prêts fin décembre début-janvier» pour vacciner

La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qui était ce vendredi invitée sur BFMTV au micro de Bourdin Direct sur RMC a déclaré, alors que la course mondiale aux vaccins s'accélère, que «nous serons prêts fin décembre début-janvier».  

Durant son allocution mardi 24 novembre, Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que la vaccination contre la Covid-19 ne serait pas obligatoire et que la campagne débuterait «dès fin décembre, début janvier» pour «les personnes les plus fragiles». 

 La ministre a précisé que la fabrication des vaccins sera lancée dès que les autorités de santé, européenne et française, donneront leur feu vert: «Dès que nous aurons l'autorisation de mise sur le marché, se déclenchera la stratégie vaccinale». Mais, elle a informé les auditeurs que «nous ne sommes pas encore au bout des essais cliniques» mais que nous «allons jusqu'au bout du dossier pour être sûr que les Français aient accès à des produits utiles pour eux». 

Elle a affirmé que «l'Hexagone a d'ores et déjà signé six contrats de vaccins», qu’ «un septième est en négociation» et que «parmi ces vaccins, «trois sont fabriqués en France dans des laboratoires situés notamment en Indre-et-Loire et en Eure-et-Loire» et «dans la région de Lyon» et que «les autres sont fabriqués en Suisse, en Allemagne, en Belgique, en Europe» en affirmant que «c'est ça qui compte pour nous». Elle se justifie par: «Je travaille à renforcer la base française de fabrication des vaccins». 

La ministre rappelle, qu’ une fois les vaccins commercialisés, que les livraisons des doses se feront au fur et à mesure et que 15% des volumes acquis par l'Union européenne iront à la France. Elle explique que «pour 100 millions de doses fabriquées en Europe, 15 millions de doses sont destinées à la France» en suivant le pro-rata dans la population européenne. 

Agnès Pannier-Runacher qui est aussi une femme d’affaires a expliqué qu’en concertation avec la Haute autorité de santé, elle se fera d'abord sur des «populations prioritaires» et qu’ «un laboratoire comme le Français Sanofi devrait livrer «en masse» pour juin 2021 car «La stratégie d'industrialisation est variable d'un laboratoire à un autre».

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