Ce jeudi 17 décembre, l'Arabie saoudite a débuté une vaste campagne de vaccination contre le coronavirus avec le ministre de la Santé, Tawfik al-Rabiah, à être parmi les premiers à recevoir devant les caméras une injection du vaccin de l'alliance américano-allemande Pfizer-BioNTech.
Tawfik al-Rabiah a assuré à la presse que «c'est le début de la fin de la crise», en rajoutant que «durant les neuf derniers mois, j'ai suivi avec inquiétude le nombre de personnes contaminées» et qu' «aujourd'hui, je vais commencer à compter avec joie le nombre de personnes vaccinées».
Mardi, le royaume avait annoncé une campagne de vaccination de masse se déroulant en trois phases. La première concerne les personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées de plus de 65 ans qui souffrent d'obésité et de maladies chroniques graves ou celles qui ont des professions particulièrement exposées au virus.
La deuxième phase va bénéficier aux personnes de plus de 50 ans, aux autres personnels de la santé et à ceux qui souffrent de maladies moins graves. Puis, toutes les autres personnes qui souhaitent être vaccinées, pourront l'être pendant la troisième phase. Les dates des deux dernières phases n'ont pas été indiquées.
Le royaume avait, la semaine dernière, approuvé l'emploi du vaccin mis en place par le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, plaçant de sorte le pays du Golfe après Bahreïn en deuxième position à donner son feu vert au tout nouveau produit à ARN messager.
Les 27 pays de l’Union européenne pourront commencer à vacciner, le même jour et avant la fin de l’année, contre le Covid-19.
Le Canada, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont aussi donné leur accord pour le vaccin Pfizer-BioNTech et ils ont débuté des campagnes de vaccination de masse. L'Arabie saoudite, pays arabe du Golfe le plus peuplé et le plus touché, a jusqu'à présent comptabilisé plus de 360.000 nouveaux cas de coronavirus, dont plus de 6000 décès.