Le président élu des Etats-Unis, Joe Biden a reçu ce lundi en direct devant les caméras de télévision la première dose d'une injection contre la Covid-19.
L'injection du tout nouveau produit constitué d’ARN messager de l’alliance entre la société allemande BioNTech et américaine Pfizer, le premier des deux remèdes déjà autorisés aux Etats-Unis, a eu lieu dans un hôpital de Newark, dans son Etat du Delaware. La future Première dame américaine, Jill Biden, a également reçu, d'après l'équipe de transition la première dose du tout nouveau produit lundi.
«Je suis prêt», a lancé l'homme politique américain qui portait un masque noir, après avoir relevé la manche gauche de son pull.
Joe Biden a par la suite déclaré que «je fais cela pour montrer que les gens doivent être prêts à se faire administrer le vaccin lorsqu'il sera disponible, il n'y a pas de quoi s'inquiéter», juste après l'injection et rajouté: «J'ai hâte de recevoir la seconde dose!»
Il a remercié «les scientifiques et les gens qui ont rendu cela possible», ainsi que «les travailleurs en première ligne» en lançant: «De vrais héros». Il a aussi rendu hommage à l'administration sortante de Donald Trump pour sa contribution dans la mise au point des vaccins qui ont commencé à être injectés la semaine dernière dans le pays.
Le président élu a, par ailleurs, prévenu que les premières vaccinations n'étaient «qu'un début» car «cela va prendre du temps» et «entre-temps, je ne veux pas jouer les rabat-joie, mais j'espère que les gens vont écouter les experts», a-t-il expliqué en demandant de nouveau à porter un masque et à pratiquer la distanciation physique pendant la période des fêtes de fin d'année et martelant: «Et si vous n'avez pas besoin de voyager, ne voyagez pas».
Cependant, Donald Trump, en poste jusqu'au 20 janvier, n'a pas encore annoncé de date pour recevoir son injection.
Au début d'octobre, il a eu la Covid-19 et a dû être hospitalisé pendant trois jours. Il a déclaré à plusieurs reprises se trouver «immunisé», même s'il a assuré qu'il se ferait vacciner le moment venu.
Le républicain, qui ne cesse de dénoncer, une élection truquée, est critiqué pour avoir déconsidéré la pandémie et pour être resté largement silencieux, ces dernières semaines, au sujet du bilan du coronavirus aux Etats-Unis qui est le pays le plus endeuillé au monde par la Covid-19, avec plus de 318.000 décès.