La campagne d'injection du produit Pfizer/BioNTech commencera dès le dimanche 27 décembre.
L'injection contre la Covid-19 développée par Pfizer et BioNTech «peut être utilisée chez les personnes de 16 ans et plus», «du fait de son efficacité et de son profil de tolérance satisfaisant», a indiqué jeudi la Haute Autorité de santé (HAS). La «stratégie de priorisation» déjà annoncée (commencer par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d'infection) reste valable pour ce vaccin Comirnaty® (BNT162b2) à ARNm Covid-19, ajoute l'avis de l'autorité sanitaire, qui constitue la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne d'injection de ce dimanche.
«Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle», a déclaré, Dominique Le Guludec, la présidente de la HAS, durant un point presse en ligne. «Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité», comme aussi indiqué dans le communiqué en ligne, les résidents des établissements d'hébergement de personnes âgées (Ehpad) et le personnel à risque qui y travaille, ceux «qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination» .
Si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité «importante» pour empêcher de développer la maladie de la Covid-19, «pour l'instant nous n'avons pas d'information sur l'impact de ce vaccin sur la transmission du virus», a précisé Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS. La campagne vaccinale qui débutera, donc, ce dimanche a essentiellement pour objectif de «réduire la mortalité et les formes sévères» de la maladie et «préserver le système de santé en France», a-t-elle souligné.