Jean Castex a alerté, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée sur l'aggravation de la situation épidémique en France ces dernières semaines.
La France est , un an après le premier confinement, entrée dans «une forme de troisième vague» de l'épidémie de coronavirus, «caractérisée par des variants nombreux», a estimé ce mardi Jean Castex en plaçant toujours la vaccination «au premier rang de la stratégie» pour tenter de l'endiguer.
Un an jour pour jour après qu'Emmanuel Macron a ordonné le premier confinement, le premier ministre a souligné devant l'Assemblée nationale que «l'épidémie joue les prolongations».
Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90 000 morts de la Covid en France, à l'invitation de la présidente du groupe de députés PS, Valérie Rabault, Jean Castex a appelé à «respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui, depuis un an, constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique».
La situation épidémique est, selon les déclarations du premier ministre, très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d'Ile-de-France où les services de réanimation à l'hôpital ont atteint les seuils de saturation.
Interpellé, aussi, sur les «disparités» de répartition des doses de vaccins selon les départements, le premier ministre a dit suivre «une stratégie territorialisée de gestion», qu'il entendait «poursuivre».
«Nous savons que c'est la vaccination massive (...) qui nous permettra d'en sortir», a insisté le chef du gouvernement.