Le premier ministre français, Jean Castex, a été injecté de sa première dose du vaccin AstraZeneca.
Ce vendredi 19 mars à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris, il a reçu une injection destinée à rassurer les Français après la brève suspension de l'AstraZeneca. «Je n'ai rien senti alors que je suis un peu douillet», a commenté le premier ministre.
Deux heures plus tôt, la Haute autorité de santé (HAS) avait donné son feu vert à la reprise «sans délai» de la vaccination avec AstraZeneca, tout en recommandant de le réserver aux personnes de 55 ans et plus.
Alors que l'Agence européenne des médicaments (EMA) a jugé jeudi «sûr et efficace» le vaccin AstraZeneca contre la Covid-19, «malgré», comme elle l'indique sur son site, «un lien possible avec de rares caillots sanguins avec un faible taux de plaquettes sanguines», un lien de causalité entre le vaccin AstraZeneca et les caillots de sang a toujours été établi par des chercheurs norvégiens, comme l'indique le professeur Pal Andre Holme interrogé par le quotidien norvégien Verdens Gang. Il explique: «L'injection du vaccin entraîne une "réponse immunitaire sévère" chez certains patients où la production des anticorps interférerait avec l'action des plaquettes sanguines».
AstraZeneca peut potentiellement conduire à l'apparition de caillot de sang et provoquer une thrombose, conclut une étude norvégienne. Pour cette raison, son injection avait été brièvement suspendue en France et dans d'autres pays.
Plusieurs pays européens reprennent vendredi les vaccinations avec l'AstraZeneca.
Le Danemark a annoncé vendredi que, comme ses voisins la Norvège et la Suède, il attendrait avant de reprendre les vaccinations.