Régis Ollivier, ancien lieutenant-colonel dans l’armée, se lance dans la course aux parrainages.
Il est convaincu qu’il lui suffira à réformer la France. «Un unique mandat de réformes, quoi qu’il en compte», explique-t-il au Parisien.
Cet ancien officier de carrière a joint sa signature à la tribune des généraux. Selon le quotidien français alors qu'il n’a jamais été élu et qu' il n’a même jamais été candidat à une élection.
«Je sais que certains vont me prendre pour un candidat farfelu. En se demandant: "Il sort d’où celui-là?" Je ne leur en veux pas, mais ils peuvent passer leur chemin. Pour les autres, on peut en parler. Ma décision est mûrement réfléchie. Je ne suis dans aucun parti politique, mais j’ai une équipe compétente de six personnes derrière moi».
Régis Ollivier est, ancien officier de carrière, diplômé de l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique et de l’Institut national des langues et civilisations orientales, il a travaillé en tant qu’expert à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) dans la région de la Corne de l’Afrique durant 25 ans.
Il a raconté: «J’ai rencontré les plus grands de ce monde alors que je partais de rien. Je veux mettre mon expérience au service de la France, en permettant à des têtes jeunes d’émerger. Ce sera un quinquennat dynamique. Après je me retirerai».
Maintenant, il doit convaincre 500 parrains. Même s’il révèle avoir été incapable de trouver 35 colistiers dans sa petite course aux municipales, il reste optimiste.
«Je ne voulais que des gens qui tiennent la route. Là, c’est différent. Déjà, parce que je suis plus connu au niveau national, voire international, que localement. Je tiens un blog [lecolonel.net, ndlr] qui a enregistré jusqu’à 120.000 vues par jour. On est attentif à mes analyses sur la géopolitique, sur les conflits politiques. Je vais baser le début de ma campagne sur la France périurbaine, rurale. Cela représente 67% des Français qui se sentent délaissés. Notre créneau est porteur. La France est coupée en deux, je veux l’apaiser».
Le Parisien informe que même l’absence d’un soutien financier et de toute fortune personnelle, Régis Ollivier n’a peur de rien.