Dans son discours sur l'état de l'Union 2021, la présidente von der Leyen, annonce un «nouveau pacte sur la migration et l'asile».
L'UE envisage de réformer la politique migratoire dans l'espace Schengen pour lutter contre l'afflux de migrants, a déclaré la présidente de la Commission européenne (CE) Ursula von der Leyen.
Elle a blâmé la Biélorussie pour la crise migratoire, qualifiant les actions des autorités locales de tentative de déstabilisation de l'Europe: «Le régime de Minsk a instrumentalisé des êtres humains. Il les a mis dans des avions et les a littéralement poussés vers les frontières de l'Europe» ; «il s'agit d'une attaque hybride pour déstabiliser l'Europe».
Von der Leyen a lancé: «les droits de l'homme ne sont pas une monnaie d'échange».
La présidente de la Commission européenne a, parlant «d'incidents similaires à d'autres frontières», précisé: «Dans le cadre de nos travaux sur Schengen, nous présenterons de nouveaux moyens de répondre à de telles agressions et de préserver l'unité dans la protection de nos frontières extérieures».
Elle veut lancer «le nouveau pacte sur la migration et l'asile» et déclaré: «Le moment est maintenant venu d'élaborer une politique européenne de gestion des migrations».
Soutenant les droits de l'homme, elle veut sélectionner les migrants: «Ils conviendraient que nous devrions renvoyer les personnes n'ayant pas le droit de rester, mais que nous devrions accueillir celles qui arrivent ici légalement et apportent une contribution aussi essentielle à notre société et à notre économie».