13.10.2022
L’Assemblée générale de l'Onu a appelé aux organisations internationales à ne pas reconnaître les référendums.
«L’Assemblée générale condamne les ''référendums illégaux'' menés par la Russie en Ukraine», fait savoir le site éponyme.
Elle appelle tous les pays, les organisations internationales et les structures spécialisées de l'Onu à ne pas reconnaître les changements dans le statut de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia en Ukraine: «L'adoption, [ce mercredi], d’une résolution intitulée Intégrité territoriale de l’Ukraine: défense des principes consacrés par la Charte des Nations Unies condamne l’organisation, par la Fédération de Russie, de soi-disant référendums illégaux dans des régions situées à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine, ainsi que la tentative d’annexion illégale des régions ukrainiennes de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia qui a suivi».
143 pays ont soutenu la résolution. Parmi ceux qui ont soutenu la résolution figuraient la Hongrie, la Turquie, la Serbie.
5 membres de l’ONU ont voté contre. La Biélorussie, la Corée du Nord, le Nicaragua, la Syrie et la Russie ont voté contre.
L'Azerbaïdjan, le Cameroun, le Burkina Faso, Djibouti, El Salvador, l'Iran, la Guinée équatoriale, le Venezuela, le Turkménistan, São Tomé-et-Príncipe ont refusé de voter.
35 États se sont abstenus. L'Algérie, l'Arménie, Bolivie, le Burundi, la République centrafricaine(RCA), la Chine, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Eswatini, la Guinée, le Honduras, l'Inde, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Laos, le Lesotho, le Mali, la Mongolie, le Mozambique, la Namibie, le Pakistan, l'Afrique du Sud, le Soudan du Sud, le Soudan, le Sri -Lanka, le Tadjikistan, la Thaïlande, le Togo, l'Ouganda, la Tanzanie, l'Ouzbékistan, le Vietnam, le Zimbabwe se sont abstenus.
«Au fond, nous sommes confrontés à un choix simple: cautionner la guerre ou défendre la paix», a résumé la France.
La Fédération de Russie a accusé les pays occidentaux de chercher à résoudre leurs problèmes géopolitiques en politisant les travaux de l’Assemblée générale, rappelant qu’en d’autres temps, quand le Kosovo avait organisé un référendum d’autodétermination, les pays qui dénoncent aujourd’hui les référendums du mois dernier avaient assuré à l’époque que le Kosovo avait le droit de faire sécession en cas de menace réelle de violations graves des droits de la population.
Abstentionniste, la Chine a toutefois estimé que la résolution ne contribuera pas à réaliser les objectifs de paix, soulignant qu’il convient à la fois de respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de prendre en compte les préoccupations sécuritaires de tous les pays.
«La force de la résolution n’est pas juridiquement contraignante», notifie, cependant, l'Onu.
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