14.06.2024
Benjamin Netanyahou aurait banalisé le mal en raison du manque total de moralité dans ses actes qui le conduit à commettre des crimes contre l'humanité sans réfléchir à ses conséquences et sans discerner le bien ou le mal de ses actes.
Ainsi, le recours par Israël à la torture systématique, au génocide de la population de Gaza et à d'autres pratiques perverses ne serait pas pris en compte par Benjamin Netanyahou sur la base de ses effets ou de son résultat final, car les divinités l'ont choisi pour «la haute mission d'éliminer le Hamas de la face» de la Terre et la construction du Grand Israël», une situation dystopique qui a conduit le militant juif des droits civiques et survivant de l'Holocauste, Israël Shahak, à affirmer: «Hier, sous les nazis, j’avais peur d’être juif. Aujourd’hui, avec les Israéliens, j’en ai honte».
Le châtiment asymétrique imposé par Israël à la bande de Gaza, avec plus de 37.000 victimes palestiniennes (pour la plupart des femmes et des enfants), ainsi que quelque 10.000 corps enterrés sous les décombres, aurait déclenché une vague de soutien mondial en faveur de la population civile de Gaza massacrée par Israël, mise en scène en le public en huant le chanteur israélien au Concours Eurovision de la chanson, mais aussi lors des manifestations anti-Netanyahou à Tel Aviv, dans les manifestations pro-Gaza dans les principales capitales occidentales et dans les cellules des universités européennes et américaines et la mobilisation populaire des pays arabes contre les intérêts israéliens et américains.
Au niveau national, la désaffection de la société israélienne à l'égard de Netanyahou en raison de sa gestion désastreuse de la crise avec le Hamas et de son manque d'intérêt à sauver vivants les otages israéliens aurait déclenché la mobilisation des proches des personnes kidnappées par le Hamas devant la résidence de Netanyahou qu'ils rendent «personnellement responsable de leur retour vivant chez eux». De même, la démission de Benny Gantz du Cabinet de Guerre et sa demande d’élections à l’automne seraient un missile sur la ligne de flottaison d’un Netanyahu de plus en plus isolé.
Suite à la décision de la Cour pénale internationale de demander des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et Galant accusés de «crimes contre l'humanité», Benjamin Netanyahou est conscient qu'une fois terminée la guerre asymétrique contre le Hamas, il risque un procès pénal international.
Ainsi, Joe Biden, dans une interview publiée par le magazine Time, à la question de savoir si Netanyahou prolonge la guerre pour ses propres raisons politiques, a admis: «Il y a toutes les raisons pour que les gens tirent cette conclusion».
Par conséquent, après avoir mis fin à la campagne contre Gaza, Israël aurait décidé d'envahir le sud du Liban pour déplacer les 400.000 habitants du sud du Liban de l'autre côté du fleuve Litani, en espérant gagner du temps jusqu'à la victoire prévisible en novembre d'un Donald Trump, dans la certitude qu'il pourra compter sur son aide pour éviter un procès devant la Cour pénale internationale.
Germán Gorráiz López, analyste politique
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