16.10.2024
La Première ministre, Giorgia Meloni, a décidé de susprendre l’envoi d’armes à Israël jugeant le nombre des victimes comme énorme.
«Le gouvernement italien a décidé de suspendre immédiatement toutes les nouvelles licences d'exportation de matériel d'armement vers l'État hébreu», annonce La Discussione.
La mesure a été annoncée hier par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, lors des réponses à l'Assemblée, en vue du Conseil européen de jeudi 17 octobre, continue le média italien, précisant que le but est «de mentionner la position rigoureuse adoptée par le pays par rapport à celle des autres pays partenaires».
«Les licences autorisées avant l’adoption de cette mesure ont été examinées au cas par cas», a-t-elle expliqué, rappelant que «l’exécutif avait adopté une approche extrêmement prudente».
«L'analyse de chaque autorisation individuelle a permis de s'assurer qu'aucun matériel d'armement en transit ou en cours d'exportation ne pouvait être utilisé d'une manière qui viole les normes internationales ou potentiellement utilisée dans des situations qui mettent en danger la population civile».
Giorgia Meloni, a réaffirmé «le droit d’Israël à vivre dans la paix et la sécurité, tout en soulignant la nécessité de respecter le droit international humanitaire, en se déclarant préoccupé par le nombre croissant de victimes civiles à Gaza, le qualifiant d’«énorme».
Elle a, également, fait savoir la différence entre l'approche italienne et celle adoptée par d'autres pays européens: «Notre position est beaucoup plus stricte et restrictive que celle appliquée par nos partenaires de référence».
«Le prochain Conseil européen sera l'occasion de discuter des positions des pays membres sur l'évolution de la crise au Moyen-Orient et de la nécessité de promouvoir des solutions qui garantissent la sécurité et la stabilité dans la régio», souligne le média italien.
Par ailleurs, «la Première ministre a critiqué la position du gouvernement israélien en faveur d’un retrait de troupes de la FINUL», affirmant qu’une telle décision serait une «grave erreur» qui saperait la crédibilité de la mission et de l’ensemble du système des Nations unies. Elle a ensuite annoncé qu'elle se rendra au Liban vendredi», conclut La Discussione.
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