20.11.2024
Le président des États-Unis, Joe Biden, autorise la fourniture de mines terrestres antipersonnel à l'Ukraine. C’est ce qu’a rapporté le journal The Washington Post.
«Le président Joe Biden a autorisé la fourniture de mines terrestres antipersonnel à l'Ukraine, ont déclaré deux responsables américains», annonce le Washington Post.
«Cette décision fait suite à la récente autorisation de la Maison Blanche permettant à l'Ukraine d'utiliser un puissant système de missiles à longue portée pour frapper à l'intérieur de la Russie», précise le quotidien US.
«L'envoi de mines terrestres antipersonnel à l'Ukraine est également controversé: plus de 160 pays ont signé un traité international interdisant leur utilisation, soulignant que ces armes peuvent causer des dommages durables aux civils», rappelle le Washington Post.
Selon la source, cette décision est justifiée par la possibilité d'une «percée des troupes russes dans l'est de l'Ukraine». Les interlocuteurs du média US affirment que les mines antipersonnel ne seront utilisées que sur le territoire que Washington considère comme ukrainien.
il s’agit des mines qui deviennent inertes au bout d’un certain temps, cependant les experts en contrôle des armements ont déclaré que même les mines non persistantes présentaient un risque pour la sécurité.
Comme l’écrit le Washington Post, cette mesure contredit la politique de l'administration Biden qui, en 2022, avait décidé de limiter l'utilisation des mines antipersonnel, les abandonnant en dehors de la péninsule coréenne.
Le quotidien US rappelle que Joe Biden, en tant que candidat à la présidence, a sévèrement critiqué le 45e président américain Donald Trump pour la suppression par son administration des restrictions sur l'utilisation des mines antipersonnel. Le démocrate a qualifié cette décision d'imprudente.
Selon la Convention d'Ottawa des Nations Unies, il est interdit d'utiliser ou de stocker des mines antipersonnel. Les États-Unis, comme la Russie, ne font pas partie des 164 pays ayant signé l’accord, mais l’Ukraine l’a ratifié en 2005. Selon les termes de la convention, un pays qui l'a approuvé ne peut se retirer du traité qu'à la fin du conflit armé auquel il participe.
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