A la 8ème Conférence internationale pour la sécurité à Moscou qui se déroula du 23 au 25 avril 2019, le ministre de la Défense de Serbie, Aleksandar Vulin, a dénoncé de manière véhémente l'alliance des anciens alliés de la Serbie avec les anciens ennemis de son pays et le non respect du droit international. La violation du droit international a, en effet, était un des points majeur répété de manière régulière dans cette conférence et montre à quel point justement le monde qui se déclare démocratique et respectueux des droits fondamentaux, ment à la communauté internationale et surtout à ses propres populations à travers ses média. Aleksandar Vulin reste très marqué par l'attaque de l'Otan contre son pays, cela en plus, sans l'emploi d'un mandat de l'ONU. En Occident, cette guerre est volontairement mal expliquée pour semer le doute parmi les lecteurs occidentaux et cultiver le doute sur les Serbes. La conférence de Moscou reste un lieu de libre expression pour les nations et surtout pour les petits pays menacés par l'Otan. Ce genre de langage employé par le ministre de la Défense de Serbie ne se fait, hélas, pas entendre dans les média officiels, par exemple, en France.
Bombardement de la Serbie sans un mandat de l'ONU. ''En 1999 l'Otan a agi contre la République fédérative socialiste de Yougoslavie avec nos alliés avec lesquels nous nous avions combattu dans le passé mais qui se sont alliés avec nos anciens ennemis en bombardant sans une résolution de l'ONU la Yougoslavie en toute violation des lois internationales. Des grands pays ont décidé de bombarder un petit pays et le monde est resté muet. En 1999, on est restés seul face à cette agression. Nos enfants ont été massacrés. Notre industrie, notre infrastructure, ont été détruites. Nous avons été chassés de nos villes où nos ancêtres sont nés. Ce n'est pas la Serbie qu'ils ont tué mais le droit international. La Serbie, elle, reste vivante !'', a déclaré de manière vigoureuse le ministre serbe de la Défense Aleksandar Vulin.
Nous sommes dans un monde voué à la tragédie. ''La force fut prétexte et argument même sans fondements pour voler les biens. En 1999, le monde ancien est mort car les peuples libres ont compris que ce fut sur le leitmotiv universel ''défendre la démocratie'' que nous avons été attaqués. Nous luttons pour la liberté des peuples pour que ces derniers puissent faire leur choix. Les conséquences de l'intervention de l'Otan se voient aujourd'hui dans mon pays. L'uranium et les mines tuent nos enfants''. Pour l'observateur international, devoir entendre que le droit international est violé par ces mêmes pays qui donnent des leçons de morale et de démocratie, cela reste un poids lourd à supporter car la désinformation occidentale a fait passer la Serbie pour être le seul agresseur et le criminel de guerre.
Kosovo, un Etat de terroristes. ''Le Kosovo doit devenir un Etat de droit. La menace dans les Balkans vient du prétendu Etat du Kosovo qui est dirigé par des terroristes. Cet Etat incite à l'immigration clandestine. Le projet de la Grande Albanie dessiné sur les cartes nazies est la plus grande menace pour les pays balkaniques. Les accords de Bruxelles ne sont pas respectés car la résolution 1244 n'est pas respectée. Pour les victimes de mon peuple, personne n'est responsable. Les responsables n'ont pas été jugés. Le prétendu Etat du Kosovo a fondé une armée commandée par un terroriste. Ces terroristes n'ont pas été condamnés. Cette construction d'une grande Albanie est une menace et ceux qui la veulent sont en train de jouer avec le feu. La Serbie a choisi pour la neutralité militaire ce qui est une décision dure mais indispensable. Nous serons toujours avec les pays qui sont menacés car nous avons souffert et nous en connaissons le prix. En raison des bombardements de l'Otan, nous ne pouvons pas être membre de cette organisation !'' a déclaré le ministe serbe de la Défense.