Contrairement aux déclarations de Donald Trump, les Etats-Unis n'auraient vraiment pas l'intention de quitter la Syrie car selon des informations récentes issues de média locaux syriens les troupes terroristes reçoivent toujours des armes d'occasion de l'armée américaine dans le but d'engager les Etats-Unis sur le terrain en Syrie sur de longues années par l'emploi de proxies.
Les Etats-Unis et leurs alliés cultivent le séparatisme. Des média locaux syriens relatent que la coalition américaine et les forces terroristes déployées sur le territoire syrien cultivent des liens proches. Les Etats-Unis et leurs alliés, cultivant les divisions et soutenant le combat contre l'armée syrienne de Bachar el-Assad, planifient une présence sur le long terme en Syrie. Les média locaux en Syrie ont, en effet, rapporté «qu'avec le soutien du département américain de la Défense, le groupe «modéré» Jaych Maghaweir Al-Thawrah vend des armes d'occasion en les fournissant aux militants de l'Etat islamique et à presque toutes les forces de l'opposition qui sont contre le président syrien Bachar el-Assad. Ces affirmations viennent de confirmer l'analyse de l'expert français Pierre Berthelot qui vient de donner un entretien à Observateur Continental . C'est, donc, une situation connue de tous qui tient à remettre les pendules à l'heure. C'est par le soutien extérieur de l'opposition armée par les Etats-Unis et de certains pays arabes, mais aussi de la France avec le président Sarkozy que la guerre civile a débuté en Syrie en 2011 mais que c'est grâce à l'intervention de la Russie en 2015 que la phase de normalisation a pu débuter en Syrie. Actuellement, un tiers du territoire de la Syrie est toujours occupé par la coalition sous le commandement américain où des groupes armés illégaux de terroristes comme Daech et le Front al-Nosra sont présents. La zone de désescalade d'Idlib se trouvant sous le contrôle des autorités légitimes ne pourra pas, de fait, avoir un passage si les groupes armés illégaux ne sont pas mis hors d'état de nuire.
Les procédures politiques lancées par la communauté internationale sont cependant importantes en Syrie. Le 10 juillet, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem à Dubaï. Des média arabes considèrent les discussions positives. L'Orient Le Jour, par exemple, écrit en citant le ministère syrien des Affaires étrangères que «de grands progrès ont été faits vers un accord sur un comité pour discuter de la Constitution» après la rencontre entre l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem. Seulement, le temps presse car les nouveaux organes du pouvoir n'ont toujours pas été formés en Syrie. Le processus d'Astana, une offre diplomatique, elle, basée sur la réalité du terrain dans une volonté de faire régner la paix, lancé à l'initiative de la Russie en 2016 avec ses alliés, l'Iran, la Turquie, tient, lui, compte des aspects militaires qui sont des points primordiaux. Moscou a, justement pour obtenir la paix, de nouveau, confirmé sa volonté d'éliminer les groupes armés illégaux pour résoudre les questions politiques en Syrie. La tâche principale est l'élimination totale de la présence terroriste en Syrie. La conférence de Dubaï a débouché sur des conclusions positives. De réels changements concrets dans la formation de la commission constitutionnelle et dans la définition des modalités de ses travaux ont pu être notés. Durant la conférence de Dubaï, on a pu apprendre que le sommet Russie-Turquie-Iran au format Astana aura lieu sur la Syrie au début du mois d'août.
Ces éléments, qui montrent le soutien des Etats-Unis aux forces terroristes comme Daech et Front al-Nosra utilisées comme proxies à travers la vente d'armes se rajoutent, donc, aux affirmations d'experts occidentaux sur le fait que, par exemple, les Etats-Unis soutiennent les Kurdes dans le simple but de pratiquer des stratégies de déstabilisation d'Etats dans la région. Les Etats-Unis continuent de mettre de l'huile sur de nombreux brasiers actifs en Syrie.