Le risque de déclenchement d'une troisième guerre mondiale existe dans plusieurs régions d'Asie et du Moyen-Orient.
C'est ce qu'a conclu l'auteure d'un article paru dans le journal britannique Daily Express, Kaisha Langton. Elle a dressé une liste de six pays où la probabilité du début d'une troisième guerre mondiale était élevée.
Selon l'auteure, il s'agit avant tout de l'éventuelle confrontation entre les États-Unis et l'Iran à cause de son programme nucléaire. En cas de détérioration de la situation, Téhéran pourrait bloquer le détroit d'Ormuz, via lequel transitent 30% des exportations de pétrole. Ce qui risque de compliquer les relations entre Washington et ses alliés, ainsi que de provoquer une nouvelle guerre en Syrie et au Yémen.
En outre, sur cette base la confrontation depuis des années entre l'Iran et Israël pourrait dégénérer en conflit d'envergure.
Kaisha Langton a également souligné qu'au cours de ces dernières années les relations entre deux alliés de l'Otan, les États-Unis et la Turquie, étaient devenues très tendues. Un conflit armé pourrait être provoqué par les différends concernant les Kurdes et les plans ambitieux du président turc Recep Tayyip Erdogan.
D'après la journaliste, les autorités américaines pourraient également provoquer un conflit armé avec la Corée du Nord et la Chine.
Comme l'indique l'article, Pyongyang continue d'organiser des exercices militaires, et il a récemment reproché au président américain Joe Biden sa position hostile. De son côté, la Corée du Nord a déclaré qu'une riposte placerait les États-Unis dans une situation très difficile.
Kaisha Langton a notamment souligné qu'outre la guerre commerciale, les relations entre la Chine et les États-Unis pourraient s'aggraver à cause de l'influence grandissante des deux pays sur la scène internationale.
La journaliste suppose qu'une troisième guerre mondiale pourrait commencer à cause des litiges entre l'Inde et le Pakistan concernant le Cachemire. Ce litige a déjà conduit à de nombreux attentat et émeutes dans les deux pays. Au final, le premier ministre indien pourrait ne plus avoir d'autre choix que de s'engager dans un conflit, qui pourrait devenir d'envergure compte tenu de l'interaction avec les États-Unis.
De plus, Kaisha Langton a rappelé la situation en Afghanistan, où le pouvoir a été récemment pris par les talibans. À présent, le pays fait face à la terreur et aux fusillades permanentes.
Les représentants du nouveau gouvernement ont "ouvert la chasse" à ceux qui avaient coopéré avec l'Otan ou l'ancien gouvernement. Tout cela pourrait se refléter sur la sécurité dans la région.
Le 16 mai, la Chine a promis de soutenir la Palestine dans le conflit contre Israël. Selon le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, désormais la Chine soutiendra fermement les Palestiniens dans le rétablissement de leurs droits légitimes, le règlement des problèmes actuels par le dialogue politique, ainsi que l'Onu, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique.
Le 14 mai, le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a appelé les parties du conflit israélo-palestiniens à cesser les tirs, car trop de civils avaient déjà été tués. Selon lui, cela ne ferait qu'aggraver la radicalisation et l'activité extrémiste dans la région.
Une aggravation du conflit israélo-palestinien s'est produite début mai. À l'époque, les autorités israéliennes ont commencé à expulser plusieurs familles arabes de Jérusalem-Est, ce qui a provoqué des émeutes et des protestations.
Kaisha Langton
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