Les vingt plus grosses banques européennes veulent lancer un système de paiement purement européen pour réduire la dépendance de l'Union européenne aux géants américains et chinois.
Les plus grosses banques européennes ont décidé d'accélérer la création d'un système de paiement alternatif qui a pour but de ne plus dépendre de Visa et de Mastercard. Comme le rapporte l'AFP, vingt banques, dont six françaises, font partie du projet et elles ont déjà organisé plusieurs rencontres pour parler du projet qui porte le nom de «PEPSI» (Pan European Payment System Initiative).
Après des mois de réflexion, les vingt plus grosses banques européennes ont commencé à plancher sur un système de paiement paneuropéen. L'objectif de ce projet, à l'initiative de la BCE, est de réduire la dépendance de l'Union européenne aux géants américains et chinois.
Actuellement à l'état de projet avec de nombreuses réunions pour étudier l'utilité et la possibilité de réaliser un tel système, une étude de faisabilité est attendue au printemps. C'est en décembre que les banques devraient décider si elles poursuivent l'initiative ou pas.
«PEPSI» concerne tous les modes de paiement: carte, virement, prélèvement. Et il a pour objetif de devenir global. Le nouveau projet vient d'une demande de la BCE qui date de depuis 2017. L'institution située à Francfort-sur-le-Main fait la promotion de ce système pour conserver la souveraineté de l'Union européenne dans le domaine.
Ce projet est l'un des projets les plus gros en Europe. Les banques doivent se mettre d'accord sur de nombreux points car chaque pays a son industrie et ses infrastructures.
Ce n'est pas un premier essai de la part des banques européennes. En 2011 un projet similaire portant le nom de «Monnet» avait été lancé mais abandonné par faute de consensus et de soutien politique.
Au cas où les banques arrivent à s'unir, elles devront également convaincre les autres acteurs comme les commerçants et les ulisateurs.