Selon l'AFP, la mise en examen pour «complicité de crimes contre l'humanité» du cimentier Lafarge, accusé d'avoir financé des groupes terroristes en Syrie dans le but de pouvoir continuer son activité, a été annulé ce jeudi.
Cependant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a maintenu les mises en examen du cimentier pour «financement du terrorisme», «violation d'un embargo» et «mise en danger de la vie» d'anciens salariés de son usine de Jalabiya.
A la fin du mois d'octobre dernier les associations qui accusent le cimentier de «complicité de crimes de guerre contre l'humanité» ont été évincées du dossier. La justice avait rejeté la constitution de partie civile des quatre associations Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l’Homme (ECCHR), la Coordination des chrétiens d’Orient en danger (Chredo) et Life for Paris.
Les associations dénoncent un procès politique.