Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, puis Donald Trump ont mis en garde la Russie contre toute ingérence dans les élections américaines de 2020.
L'administration de Donald Trump a menacé mardi la Russie de représailles en cas d'ingérence dans les élections américaines de 2020, tout en tentant une énième fois de relancer les relations lors d'une nouvelle visite controversée du chef de la diplomatie russe à la Maison Blanche.
Lors lors d'une conférence de presse commune avec le ministre russe à Washington Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a dit: «Sur la question des ingérences dans nos affaires intérieures, j'ai été clair, c'est inacceptable». Le secrétaire d'Etat américain a insisté en disant , «j'ai clairement dit nos attentes à la Russie». «Si la Russie ou tout autre acteur étranger prenait des mesures pour saper nos processus démocratiques, nous riposterions».
Alors que des soupçons de nouvelles ingérences russes dans le scrutin de 2020 apparaissent déjà, selon les agences de renseignement américaines qui accusent Moscou d'ingérence dans l'élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump, Mike Pompeo a parfois semblé minimiser cette accusation.
Mike Pompeo a ajouté que «l'administration Trump travaillera toujours à la protection de l'intégrité de nos périodes électorales».
Le président américain Donald Trump, selon un compte-rendu de la Maison-Blanche, a également mis en garde Moscou mardi pendant une rencontre avec le chef de la diplomatie russe, contre toute ingérence dans les prochaines élections américaines.
L'exécutif américain à l'issue de cette rencontre dans le Bureau ovale qui était fermée à la presse a déclaré que «le président Trump a mis en garde contre toute tentative d'ingérence de la part de la Russie dans les élections américaines et a appelé la Russie à résoudre le conflit avec l'Ukraine».
Sergueï Lavrov a affirmé en rejetant toutes les accusations que «nous avons souligné une fois de plus que toutes les spéculations sur notre prétendue interférence dans les processus intérieurs des Etats-Unis sont sans fondement. Il n'y aucun fait pour les étayer», qu'«on attend toujours les preuves de cette ingérence» et ajouté que «personne ne nous a présenté de preuve tout simplement car elles n'existent pas».
La visite de Sergueï Lavrov coïncidait avec la présentation par les démocrates de l'acte d'accusation historique contre Donald Trump pour abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès, dans une autre affaire au parfum d'ingérence électorale.