Des médias américains ont conclu qu'en cas de guerre contre la Russie les militaires occidentaux seraient confrontés à un sérieux obstacle naturel. Ce dernier est lié aux particularités du relief et de l'infrastructure en Europe de l'Est.
Comme l'écrit le média Breaking Defense, l s'agit de grands fleuves et ponts dans cette région.
"Les Etats-Unis ont passé une grande partie du siècle à se battre dans des déserts, alors qu'une guerre contre la Russie se déroulerait en Europe de l'Est, une immense plaine entrelacée par des fleuves. Nombre d'entre eux, comme le Vistule, coulent du Nord au Sud, ce qui forcerait l'Otan à projeter des renforts ou à reculer via des ponts. Mais peu de ces derniers peuvent supporter un poids supérieur à 55 tonnes", indique l'article.
Pour des raisons historiques, pendant la Guerre froide l'infrastructure de l'Europe occidentale était renforcée en étant prévue pour des chars de 60 tonnes, alors que les pays d'Europe de l'Est pouvaient se permettre des ponts qui pouvaient supporter seulement un char T-72 de 45 tonnes. D'autant que de nombreux véhicules soviétiques étaient amphibies et pouvaient traverser des fleuves. L'auteur de l'article cite l'exemple de la Pologne où se trouvent de nombreux fleuves et peu de ponts renforcés.
"Qu'est-ce que cela signifie sur le plan militaire?", s'interroge l'auteur. "Les chars Abrams, le Challenger II britannique, le Leopard II allemand et même le Leclerc français de plus de 60 tonnes ne sont pas sûrs pour la plupart des ponts." Au final, l'Otan pourrait utiliser pour traverser les ponts peu fiables uniquement des véhicules blindés comme Bradley de moins de 50 tonnes.