Le TGV est sorti des voies entre Ingenheim et Saessolsheim, dans le Bas-Rhin. Il transportait 348 personnes.
C'est à à 7h45, que la motrice d'un TGV reliant Strasbourg à Paris avec 348 passagers a déraillé ce jeudi matin au nord de Strasbourg. Le conducteur du TGV, qui est, selon la SCNF, «grièvement blessé», a été évacué par hélicoptère. Selon la préfecture, 21 autres blessés, dont le chef de bord souffrant d'un traumatisme dorsal, ont été pris en charge par les secours. Le plan nombreuses victimes (NOVI), a été activé. Une centaine de sapeurs pompiers, 10 agents du Samu et 47 engins ont été mobilisés pour leur porter secours. Une salle des fêtes pour accueillir les passagers a été mise à disposition par le maire d'Ingenheim, indique Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Selon la préfecture, c'est entre Ingenheim et Saessolsheim, à 7h45, que l'accident s'est produit avec 348 passagers à son bord. Un porte-parole de la SNCF précise que «la motrice de ce TGV ainsi que les quatre voitures de têtes sont sorties des voies» en rajoutant que « le conducteur a réussi à actionner le dispositif de freinage d'urgence afin de mettre en sécurité les voyageurs». Le TGV roulait à 270 km/h lors de l'accident qui a été, comme l'indique la SNCF, causé par un «affaissement de talus très important dans le secteur de Saverne».
Interrogé par BFMTV, un passager du TGV a déclaré que «nous avons ressenti un fort choc soudain et vu des graviers frapper les vitres du train et que nous ne savions pas ce qu'il se passait». Les passagers ont été bien secoués. Un autre passager a dit sur la radio locale Top Music: «On a eu l'impression d'être dans une machine à laver ! Les balastes ont volé dans tous les sens, des vitres ont explosé. A priori il n'y a pas de blessé grave, mais quelques contusions, et on est tous un peu choqués».
Pour la SNCF, il est question d'une sortie de voie de la motrice de tête et pas de déraillement. La circulation n'a pas été interrompue, mais les autres convois sont déviés. La SNCF a déclenché une enquête interne et l'établissement public de sécurité ferroviaire a également été saisi. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, et Luc Lallemand, celui de SNCF Réseau, devaient se rendre sur le lieu de l'accident.