L'haltérophile Laurel Hubbard de nationalité néo-zélandaise est devenue la première sportive ouvertement transgenre de l'histoire olympique.
Le nouveau système de sélection des haltérophiles pour les JO de Tokyo, validé par le Comité international olympique (CIO), assure sa qualification à Laurel Hubbard, en tant que meilleure Océanienne hors Top 8 mondial.
Lorsqu'elle s'appelait encore Gavin, haltérophile n'a jamais percé sur la scène internationale.
Laurel Hubbard a effectué sa transition en 2012, à 35 ans, et est devenue vice-championne du monde des + 90 kg en 2017.
Elle sera une candidate au podium au Japon cet été et cela pourrait nourrir le débat sur la participation des sportives transgenres et l'avantage physiologique qu'elles conserveraient de leurs années dans un corps d'homme.
Les recommandations du CIO stipulent que les femmes transgenres doivent avoir fait chuter leur taux de testostérone sous les 10 nanomoles/litre sur une durée de douze mois précédant la compétition. Le CIO précisait alors que cela concernait «environ trois sportives», dont Laurel Hubbard, la spécialiste de BMX américaine Chelsea Wolfe et la volleyeuse brésilienne Tifanny Abreu.
La capitale japonaise accueillera les Jeux olympiques du 23 juillet au 8 août 2021.