Avec l'arrivée de l'hiver et l'augmentation du prix du gaz l'Europe et le Royaume-Uni revoient leur copie envers le pipeline russe.
«Les appels à une mise en service rapide du gazoduc Nord Stream 2 se multiplient», indique le Berliner Zeitung, rajoutant: «Les Américains, cependant, continuent de mettre en garde contre la Russie.
Le quotidien allemand souligne que «les prix du gaz restent extrêmement volatils», mais qu' «il est vrai que l'annonce par le président russe, Vladimir Poutine, la semaine dernière qu'il augmenterait les livraisons de gaz vers l'Europe a fait chuter les prix».
«Les installations de stockage de gaz en Allemagne ne sont actuellement remplies qu'à 70 pour cent, comme l'ont souligné les analystes», précise le Berliner Zeitung, notant: «En moyenne dans l'UE, les installations de stockage sont pleines à 77 pour cent. Normalement, les réservoirs de stockage sont pleins à 90 pour cent à cette période de l'année - avant la saison de chauffage en hiver».
Ainsi, dans le débat politique sur les prix de l'énergie, il y a de plus en plus de demandes pour que le gazoduc de la mer Baltique Nord Stream 2 soit activé rapidement, contrairement à la résistance actuelle des Etats-Unis et de certains pays européens comme la Pologne, rapporte le Berliner Zeitung.
Cependant, «lors du sommet du G20 à Rome, le président américain, Joe Biden, comme le quotidien de Berlin informe, «a pris à part la chancelière exécutive Angela Merkel et son éventuel successeur, le vice-chancelier Olaf Scholz, et les a exhortés à adhérer à l'accord germano-américain sur Nord Stream 2».
Mais, du Royaume-Uni, il y a même de nouveaux tons comme Le Guardian le fait comprendre en annonçant que la Russie n'est pas à blâmer pour la vulnérabilité de l'Europe dans le secteur énergétique.