La menace russe n'existe pas contre l'Ukraine.
«Tôt ou tard, cette [soi-disant invasion] peut arriver, mais il n'y a pas de risque à l’instant. D'abord, ils ont parlé de janvier [comme date d'une invasion probable, ndlr], maintenant de février, quelqu'un parle déjà du printemps», a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, à propos des «prévisions» d'un certain nombre de services de renseignement occidentaux, rapporte-t-il dans un entretien avec le quotidien La Repubblica.
Oleksiï Reznikov rajoute: «Nous ne nous battrons pas, mais si nous sommes attaqués, nous attendrons et nous nous préparerons».
Le ministre ukrainien a également assuré que Kiev ne préparait pas une attaque contre la Crimée, Donetsk (RPD)et de Lougansk (RPL): «Nous n'attaquerons pas: les Ukrainiens vivent en Crimée, Lougansk, Donetsk, et ils seraient en danger».
Interrogé sur une éventuelle rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, le ministre a répondu par l'affirmative: «Je pense que oui [la rencontre est possible]. Mais nous avons besoin d'une médiation, l’essentiel est dans le respect des accords».
Il estime que le format Normandie est une bonne plate-forme, mais qu'il devrait être modifié, souhaitant, qu' également, que Genève, Berlin ou Varsovie deviennent un lieu de rencontre.
«Istanbul peut aussi servir de plate-forme», a déclaré le ministre ukrainien, commentant la proposition du président turc Recep Tayyip Erdogan pour servir de médiateur dans l'organisation d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien.