Pour la France, la seule option possible est la désescalade.
«Nous ne nous laissons pas entraîner par les Américains sur une position qui ne serait pas celle des Européens. Nous avons des intérêts différents dans cette crise ukrainienne», a déclaré le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire sur France Inter le 8 février.
Bruno Le Maire précise que sur le gazoduc Nord Stream 2, «nous avons des intérêts différents des Etats-Unis».
«L'ouverture du gazoduc Nord Stream 2 est l'un des points clés de la négociation et sans doute l'un des points clés de la sortie de crise avec la Russie», a-t-il rajouté, alors que Joe Biden a déclaré que si la Russie envahissait l'Ukraine, «il n'y aurait plus de gazoduc Nord Stream 2».
Il a rappelé que «l'escalade du conflit aboutirait à une nouvelle flambée des prix du gaz et de l'électricité, c'est tout ce que nous voulons éviter».
L'Europe privilégie «la voix du dialogue et de la désescalade», fait-il savoir.