17.10.2022
La gestion de la crise migratoire par Frontex pointée du doigt pour des «inconduites graves» par un rapport.
Selon l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), des cadres de l'agence chargée des frontières extérieures de l'UE (Frontex) ont commis «des fautes graves», en ne signalant pas des refoulement de migrants de la part des garde-frontières grecs, fait savoir Euronews.
L'agence frontalière de l'UE, Frontex, a couvert de nombreux cas d'expulsion illégale de migrants de la Grèce vers la Turquie.
Le rapport de l'Office européen de lutte antifraude indique que dans un cas, l'avion de l'agence de l'UE (Frontex) s'est volontairement éloigné d'une zone en mer Egée, pour ne pas être témoin d'un incident en cours.
L'OLAF a reçu des informations par courrier concernant d' éventuelles irrégularités affectant l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Les allégations initiales, complétées par des informations supplémentaires fournies par une source, a fait référence à de graves irrégularités impliquant de hauts dirigeants de Frontex, notifie, par exemple, l'OLAF.
Ces irrégularités comprenaient: «Le témoignage possible de refoulements illégaux par des actifs déployés par Frontex; exclusion du délégué aux droits fondamentaux (FRO) de Frontex de la zone considérée; intimidation, humiliation et harcèlement des membres du personnel; microgestion obsessionnelle et exclusion des lignes hiérarchiques intermédiaires; conflit d'intérêts possible dans les procédures de recrutement; irrégularités possibles affectant les contrats d'approvisionnement».
Les conclusions du rapport confirment les accusations de plusieurs ONG qui pointaient depuis plusieurs années les manquements de l'Union européenne dans la gestion de la crise migratoire, due notamment à la guerre en Syrie. En avril dernier, mis sous pression, le patron Frontex Fabrice Leggeri a démissionné, rappelle le média international.
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/observateur_continental