21.11.2022
L'Otan demande aux peuples des pays membres de l'Alliance d'accepter le prix du conflit en Ukraine avec la crise énergétique et l'inflation.
«2022 sera la huitième année consécutive d'augmentation des dépenses de défense en Europe et au Canada», a lancé le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg lors de la 68e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'Otan à Madrid et justifié: «Parce que 2% du PIB sur la défense devrait être considéré comme un plancher, pas un plafond pour nos investissements de défense».
Il a précisé: «D'ici la fin de l'année, nous aurons dépensé plus de 350 milliards de dollars américains supplémentaires pour la défense depuis que nous nous sommes engagés en 2014 à travers l'Europe et le Canada».
«Nous devons donc être prêts à soutenir l'Ukraine sur le long terme», a-t-il martelé. Il a affirmé que «le prix que nous payons en tant qu'alliés de l'Otan se mesure en argent, alors que les Ukrainiens, eux, paient un prix qui se mesure en sang» pour justifier aux peuples des pays membres de l’Otan de supporter la crise: «Oui, je sais que ce support a un prix. Dans nos pays, de nombreuses personnes font face à une crise du coût de la vie. Les factures énergétiques et alimentaires augmentent. Ce sont des moments difficiles pour beaucoup».
Mais le prix que nous payons en tant qu'alliés de l'Otan se mesure en argent.
Alors que les Ukrainiens, eux, paient un prix qui se mesure en sang.
Il a aussi mis en garde face à la Chine: «Mais nous devons faire attention à ne pas créer de nouvelles dépendances. Notamment sur la Chine».
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