07.03.2023
Un mouvement de grève massif et reconductible contre la réforme des retraites débute ce mardi.
«Les expéditions de carburants bloquées dans toutes les raffineries de France (TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos)», signale Europe1, citant le syndicat CGT-Chimie, précisant: «Plus aucun carburant ne sort des raffineries françaises depuis mardi»; «Il y a sept raffineries dans l'Hexagone».
«Si ces blocages se poursuivaient, ils pourraient mener à l'arrêt des raffineries, qui n'auraient plus de place pour stocker le carburant produit sur place, et à des pénuries dans les stations comme en octobre dernier», avertit la station de radio française.
Europe1 signale: «Entre 1,1 et 1,4 million de manifestants sont également attendus partout en France et d'importantes perturbations sont à prévoir, notamment dans les transports en commun mais aussi dans l'aérien, l'Education nationale ou encore l'énergie».
«Dans le gaz, trois des quatre terminaux méthaniers que compte la France ont été mis à l'arrêt pour "sept jours" lundi par les syndicats, et les sites français de stockage de gaz devraient être affectés aussi mardi».
La production d'électricité est aussi touchée: «Chez EDF, le mouvement a démarré vendredi après-midi à l'appel de la CGT. Les grévistes feront baisser la production d'électricité. Lundi, la réduction a atteint 3.450 mégawatts (MW) dans les centrales nucléaires et 3.165 MW sur les centrales thermiques, soit l'équivalent de six réacteurs nucléaires, selon la CGT. A cela s'est ajoutée une baisse de puissance disponible des barrages de 3.600 MW lundi à 19H00, selon EDF».
«Mardi, les assemblées générales pourraient décider localement d'une "repise en main du réseau", ce qui priverait le gestionnaire du réseau RTE de la possibilité de piloter les machines à distance, a indiqué à l'AFP la CGT-Energie, qui promet "une semaine noire"», conclut Europe1.
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