25.10.2023
António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a réaffirmé qu’on ne peut pas justifier la punition collective du peuple palestinien.
«Les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les horribles attaques du Hamas. Ces horribles attaques ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien», a réitéré sur X ce mercredi António Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
«La situation au Moyen-Orient devient de plus en plus désastreuse d’heure en heure», a-t-il continué, précisant: «À un moment crucial comme celui-ci, il est essentiel d’être clair sur le principe fondamental du respect et de la protection des civils».
«Aujourd'hui, c'est le jour de l’ONU qui marque le 78e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies. En cette heure critique, j’appelle tous à se retirer du gouffre avant que la violence ne fasse encore plus de victimes et ne se propage encore plus loin», a-t-il rappelé.
Mardi, le Secrétaire général de l'ONU António Guterres a lancé son appel à un cessez-le-feu humanitaire et a martelé qu'«aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international».
Il a, aussi, «jugé important de reconnaître que les attaques du Hamas s'étaient produites dans le contexte d'une occupation étouffante de 56 ans».
«Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d'une solution politique à leur situation se sont évanouis», a-t-il martelé, rajoutant, cependant: «Mais les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les attaques effroyables du Hamas. Et ces attaques effroyables ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien».
Le site de l’ONU a fait savoir que «l'ambassadeur israélien à l'ONU, Gilad Erdan, a, de suite, appelé le Secrétaire général de l'ONU à démissionner immédiatement dans un message sur la plateforme de réseaux sociaux X. Devant les journalistes, il a dénoncé le fait que le chef de l'ONU justifiait le terrorisme en soulignant que les attaques du Hamas se produisaient dans le contexte de l’occupation par Israël de territoires palestiniens».
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