20.03.2024
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken bloque une déclaration validée par Sullivan et la présidence italienne du Groupe des sept (G7) condamnant l’élection présidentielle en Russie.
Antony Blinken a bloqué une déclaration préparée par la présidence italienne du G7 condamnant l’élection présidentielle en Russie, stipule La Repubblica, se référant à ses sources et expliquant que cette décision est dictée par le désir de ne pas donner à Moscou de prétexte pour s’ingérer dans l’élection américaine de novembre.
Selon le quotidien italien, les sherpas italiens ont préparé une déclaration qualifiant l’élection russe de farce. Si le conseiller du président américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a donné un avis favorable, le département d’État a jugé les formulations inappropriées. La Repubblica cite les déclarations de Sullivan et Blinken, dans lesquelles les deux critiquent la présidentielle russe.
Selon Sullivan, «il n’y avait rien de libre ou d’équitable dans cette élection, et le résultat était prédéterminé». Toutefois, a souligné Sullivan, «la réalité est que le président Poutine est le président de la Fédération de Russie».
Washington l’a qualifiée de non libres et injustes, et la plupart des pays occidentaux se sont ralliés à cette position. En Italie, les opinions ont divergé provoquant une autre vague de polémique quant à la résilience de l’alliance au pouvoir.
L’élection présidentielle russe a eu lieu du 15 au 17 mars. Pour la première fois, elle s’est déroulée sur trois jours et par vote électronique à distance, disponible dans environ un tiers des régions du pays. Selon la Commission électorale centrale, qui a traité 100% des protocoles, Vladimir Poutine a recueilli 87,28% des voix. L’élection a connu un taux de participation record dans l’histoire moderne de la Russie de 77,44%.
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