29.11.2024
L'état-major des forces armées françaises et la Direction générale de l'armement (DGA) examinent un projet de missile balistique au sol.
«la France envisage un nouveau missile balistique conventionnel dont la portée pourrait dépasser 1000 km», annonce Challenges.
Le coût de la mise au point d'un missile est estimé à des centaines de millions d'euros. Le projet peut être réalisé par la société française ArianeGroup. Il pourrait faire partie du projet européen ELSA pour la mise au point d'un missile terrestre à longue portée. Elle implique également le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et la Suède.
Utilisés par la Russie, l’Iran et Israël ces derniers mois, les missiles balistiques, hypervéloces et très difficiles à intercepter, ont fait preuve d’une efficacité redoutable. La Russie l’a baptisé en russe Orechnik (noisetier). Ce missile balistique est de portée intermédiaire (IRBM, en jargon militaire, soit 3000 à 5.500 km de portée).
«Les missiles balistiques sont des armements qui, propulsés par un moteur-fusée dans une première phase de vol, sortent de l’atmosphère, puis retombent à très haute vitesse par la seule force de la gravité terrestre. L’avantage est double: une vitesse gigantesque, qui peut dépasser Mach 20 (25.000 km/h) sur certaines phases de vol des missiles intercontinentaux; et une capacité à franchir les défenses antimissiles, même les plus avancées, surtout pour les engins dotés de capacités de manœuvres finales», rappelle Challenges.
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