Le gouvernement veut accélérer la campagne de vaccination. Engagé dans cette course, l’exécutif compte garder le rythme croissant des injections, engagé le week-end dernier. Pour cela, de nouveaux professionnels vont pouvoir participer à la promotion de la vaccination contre l’épidémie.
L'exécutif autorise par ce décret publié ce vendredi au journal officiel l'action des sapeurs-pompiers, marins-pompiers et sapeurs-sauveteurs pour injecter des vaccins contre la Covid-19, à partir du moment où ils sont formés à cet acte. Le texte indique que ce changement doit permettre de «faciliter le déploiement de la campagne de vaccination contre la Covid-19».
L'autorisation touche les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires formés «dans le domaine d’activité du secours d’urgence aux personnes», les sapeurs-pompiers de Paris, titulaires de certaines formations, les marins-pompiers de Marseille possédant certains brevets comme les «sapeurs-sauveteurs des formations militaires de la sécurité civile de la DGSCGC» titulaires d’une formation particulière.
Les vaccins concernés, pour le moment, sont ceux de Pfizer/BioNTech, de Moderna et d’AstraZeneca qui peuvent être injectés à toute personne, sauf celles ayant des «antécédents» d’effets secondaires à un composant du produit ou ayant eu des effets secondaires après la première injection. L’injection , cependant, doit avoir lieu sous la surveillance d’un médecin.
Les sapeurs-pompiers de France expliquaient mardi avoir vacciné 200.000 personnes le week-end dernier durant leur premier week-end de participation à la campagne de vaccination. Soit «40 % du nombre total d’injections administrées» ces jours-là. Grégory Allione, le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, qui regroupent environ 253.000 professionnels, dont 80 % de volontaires, déclarait: «Nous sommes prêts à refaire de même dès ce week-end si on nous le demande». L'exécutif a entendu leur appel et leur tend maintenant la main pour la suite.