Ce vendredi, la réunion met l'aide aux pays vulnérables sur le début de ligne des pourparlers, comme c'était le cas lors de la précédente réunion en février.
Les ministres des Finances des pays du G7 se réunissaient vendredi virtuellement à cause de la pandémie et sous l'égide du Royaume-Uni, pays organisateur. Les discussions des ministres des Finances des pays du G7 ciblent l'aide au développement.
La réunion, qui a démarré à l’heure du repas, devrait durer plusieurs heures, en permettant de mettre l'aide aux pays vulnérables en bonne position des pourparlers.
Un communiqué du Trésor britannique faisait, en début de semaine, un état d'un entretien entre le Chancelier britannique Rishi Sunak et la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen sur une «possible nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux» (DTS). Celle-ci pourrait représenter une «part importante d'un ensemble de mesures pour venir en aide aux pays à bas revenus et pourrait jouer un rôle crucial dans une véritable reprise mondiale».
Mis en place en 1969 par le FMI pour compléter les réserves de change de ses pays membres, les DTS peuvent être échangés contre des devises. Leur valeur repose sur un panier de cinq grandes monnaies internationales. En fonction de leur quote-part, ils sont attribués aux pays membres.
Il était rappelé dans le même communiqué que le Chancelier avait fait de «nouvelles allocations (de DTS) une priorité pour la présidence britannique du G7» et qu'il espère que la réunion de vendredi pourra «permettre de travailler vers un possible accord lors des réunions de printemps du FMI».
En cette année où le Royaume-Uni accueille la COP26, en novembre à Glasgow, autre priorité de l'agenda britannique est le climat, notamment les diffusions d'informations financières liées à la durabilité ou à l'impact sur l'environnement, et la finance verte pour accompagner la transition vers la neutralité carbone.