03.05.2023
Des chômeurs contraints de travailler en Belgique.
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a salué à la veille du 1er mai, fête du Travail, la proposition des socialistes flamands Vooruit de réduire les allocations de chômage pour les chômeurs de longue durée qui ne parviennent pas à prendre un «emploi de base» après deux ans sans emploi, annonce Belgischer Rundfunk (BRF).
«Il veut présenter cette mesure au gouvernement dans le cadre de la réforme fiscale», continue BRF, car «en Belgique, il y a une inégalité entre les gens qui travaillent et ceux qui ne veulent pas travailler».
«La vraie honte est de travailler tous les jours et de gagner moins que ceux qui ne travaillent pas», a déclaré Alexander De Croo.
«Travailler n'est pas une honte. Plus de gens doivent travailler», a-t-il martelé, rajoutant: «Le 1er mai est aussi une journée de lutte libérale. Le travail doit payer».
«Le problème dans notre pays n'est pas que les épaules les plus fortes ne portent pas assez. Le vrai problème c'est qu'il y a trop peu d'épaules. Plus de gens doivent travailler», a-t-il tweeté.
Le président de Vooruit - un parti politique belge social-démocrate néerlandophone - Conner Rousseau, veut limiter les allocations de chômage de ceux qui n'accepteraient pas un emploi de base après 2 ans d'inactivité, souligne L’Echo.
«L’obsession qui consiste à pointer du doigt les chômeurs de longue durée en ne proposant comme vision que la sanction, l’exclusion ou l’acceptation d’un travail obligatoire, relève du cynisme. Cela poursuit un objectif indigne: dresser les travailleurs contre les chômeurs, mettre à mal le fondement même de la solidarité qui charpente notre modèle social», a déclaré le président des socialistes bruxellois Ahmed Laaouej.
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/observateur_continental