C'est un rebond dans l'affaire du crash du MH17. Le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad refuse les résultats de l'expertise produite par l'Occident sur l'affaire du crash du MH17 et aussi les accusations menées à l'encontre de la Russie. Pour Mahathir Mohamad les preuves fournies par les experts hollandais, qui visent à attaquer la Russie, ne sont pas fiables du tout car il y a trop de politique dans ce dossier. Mahathir Mohamad voit l'instrumentalisation politique du dossier MH17 pour accuser la Russie et réclame aux experts hollandais et aux membres du groupe d'enquête conjoint (JIT) des preuves sérieuses et s'indigne que la Malaisie n'ait pas, elle-même, eu le droit d'étudier les boîtes noires du MH17.
La Malaisie accuse une attaque politique contre la Russie et dénonce une interdiction de participer aux investigations ! Dans une conférence de presse donnée à Tokyo ce jeudi 30 mai le Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, a déclaré comme le cite le quotidien Malay Mail
https://www.malaymail.com/news/malaysia/2019/05/30/dr-m-says-malaysia-wants-evidence-to-show-russia-shot-down-flight-mh17/1757945?utm_source=yxnews&utm_medium=desktop «Ils accusent la Russie, mais où sont les preuves ? Nous savons que le missile qui a abattu l'avion est un missile de type russe, mais il pourrait également être fabriqué en Ukraine» et continua en dénonçant l'interdiction faite contre la Malaysie pour étudier les boîtes noires du MH17 ».
«Nous ne savons pas pourquoi nous avons été exclus de l'examen, mais dès le début, nous constatons trop de politique et l'idée n'était pas de savoir comment cela s'est passé, mais d’être concentré sur le fait d'essayer de l'attribuer aux Russes. Ce n'est pas un type d'examen neutre» alors que la Malaysie fut officiellement invitée à participer aux investigation. Mahathir Mohamad a aussi précisé que «ce missile aurait pu être tiré par les rebelles en Ukraine» ou par le «gouvernement ukrainien car ils ont également le même missile.»
Graves manipulations médiatiques organisées politiquement. Le 17 juillet 2014, 298 personnes se trouvant à bord d'un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur ont péri dans la région de Donetsk. Les experts du groupe d'enquête conjoint (JIT) ont essentiellement mené des recherches via le groupe Bellingcat, un réseau de journalistes en ligne et par l'obtention d'informations fournies par Kiev. Ce qui montre bien que le but du JIT n’est pas réellement de découvrir la vérité sur cette tragédie, mais bien de coller à un scénario déjà écrit par tous les moyens possibles et inimaginables, quitte à tordre les preuves pour leur faire dire ce que l’on veut. D'après les membres du JIT, l'avion a été abattu par un missile sol-air Buk tiré depuis une zone qui était à l'époque contrôlée par les insurgés.
La Russie a pour sa part démenti les hypothèses du JIT. Selon le consortium Almaz-Anteï, fabricant des missiles Buk, le Boeing a été touché par un missile qui n'est plus utilisé en Russie, mais équipe toujours l'armée ukrainienne.
Le journaliste allemand Billy Six avait dénoncé les recherches du groupe CORRECT!V (qui travaille avec Bellingcat) après avoir mené une enquête de terrain sur le lieu du crash du MH17. Billy Six apporta la preuve des mensonges réalisés et fabriqués par CORRECT!V sur le terrain médiatique pour accuser la Russie en retrouvant les témoins cités par CORRECT!V. Les habitants interrogés par Billy Six expliquèrent qu'ils n'avaient pas vu une traînée de condensation de missile dans le ciel et ni vu ou entendu un tir de missile dans leur secteur mais vu des avions ukrainiens dans le ciel.