La question des antenne-relais de téléphonie mobile et des menaces pour la santé et pour l’environnement est un thème fort mais ne reçoit pas l'attention des grands média. Des milliers de publications d'experts montrent pourtant le danger des radiations électromagnétiques et des antenne-relais.
Récemment, environ 500 médecins ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de la 5G. De nombreuses publications scientifiques celle de 2015 menée par un «Appel international des scientifiques à la protection contre l'exposition aux champs électromagnétiques non ionisants» https://www.researchgate.net/publication/298533689_International_Appeal_Scientists_call_for_protection_from_non-ionizing_electromagnetic_field_exposure ont montré que les champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et nationales. On voit un risque accru de cancer, un stress cellulaire, une augmentation des radicaux libres nocifs, des dommages génétiques, des changements structurels et fonctionnels sur le système reproductif, des déficits d’apprentissage et de mémoire, des troubles neurologiques et des impacts négatifs aussi sur le bien-être général des humains. Les dommages vont bien au-delà de la race humaine car il y a de plus en plus de preuves d’effets néfastes sur la vie végétale et animale.
Dans une étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27552133/ de 2016, qui a duré 9 ans et a utilisé plus de 100 arbres, intitulée «Le rayonnement radiofréquence endommage les arbres autour des stations de base de téléphonie mobile» et publiée dans la revue Science of the Total Environment, les chercheurs ont constaté des dommages de haut niveau dans les arbres à proximité des antennes-relais: «Nous avons découvert que du côté endommagé, il y avait toujours un contact visuel avec une ou plusieurs antenne-relais. Des analyses statistiques ont démontré que le rayonnement électromagnétique des antenne-relais de téléphonie mobile est nocif pour les arbres. Les résultats montrent que les mesures effectuées sur les faces les plus touchées des arbres endommagés, c’est-à-dire celles qui résistent à des niveaux de rayonnement plus élevés, sont différentes de celles de tous les autres groupes. Ces résultats sont cohérents avec le fait que les dommages infligés aux arbres par les antenne-relais de téléphonie mobile commencent généralement d’un côté et s’étendent à l’ensemble de l’arbre au fil du temps.Cela constitue un danger pour les arbres du monde entier. Le déploiement ultérieur des antenne-relais doit être arrêté. La recherche scientifique sur les arbres dans les conditions réelles du champ de radiofréquences doit se poursuivre».
La partie de l’étude consacrée à la surveillance sur le terrain a été réalisée à Bamberg et à Hallstadt (Allemagne). Des observations et des enregistrements photographiques des dommages inhabituels ou inexplicables subis par les arbres ont été réalisés en même temps que la mesure du rayonnement électromagnétique. L'étude a commencée en 2015 par des mesures de RF-EMF (Radiofrequency Electromagnetic Fields). Un polygone couvrant les deux villes a été choisi comme site d’étude où 144 mesures de la radiofréquence des champs électromagnétiques ont été effectuées à une hauteur de 1,5 m dans les rues et les parcs à différents endroits. «Par interpolation des 144 points de mesure, nous avons pu dresser une carte électromagnétique de la densité de flux de puissance à Bamberg et Hallstadt. Nous avons sélectionné 60 arbres endommagés, en plus de 30 arbres choisis au hasard et 30 arbres dans des zones à faible rayonnement (n = 120) dans ce polygone», expliquent les chercheurs. Ces derniers ont découvert que les mesures de tous les arbres ont révélé des différences significatives entre le côté endommagé faisant face à une antenne-relais de téléphonie mobile et le côté opposé, ainsi que des différences entre le côté exposé des arbres endommagés et tous les autres groupes d’arbres des deux côtés». Ils ont constaté que les différences de côté dans les valeurs mesurées de la densité de flux de puissance correspondaient aux différences de côté dans les dommages et que les 30 arbres sélectionnés dans des zones à faible rayonnement , ayant aucun contact visuel avec un mât de téléphone et une densité de flux de puissance inférieure à 50 μW/m2, n’ont pas subi de dommages. L’analyse statistique a démontré que le rayonnement électromagnétique des antennes de téléphonie mobile est nocif pour les arbres. Ces résultats sont cohérents avec le fait que les dommages causés aux arbres par les pylônes de téléphonie mobile commencent généralement d’un côté et s’étendent à l’ensemble de l’arbre au fil du temps.
Les études passées soulignent que les formes naturelles de rayonnement électromagnétique ne sont pas les mêmes et n’ont pas le même impact que celles non naturelles sur la vie des plantes. Depuis 2005, à l’occasion d'examens médicaux de résidents malades vivant à proximité des stations de base de téléphonie mobile, des changements dans les arbres voisins (couronne, feuilles, tronc, branches, croissance) ont été observés avec des symptômes cliniques chez l’homme. Depuis 2006, ces dommages causés aux arbres ont été documentés. L'étude https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6701402/ de 2019 sur la 5G publiée dans Frontiers in Public Health souligne que «la nouvelle technologie 5G est en train d’être déployée dans plusieurs villes densément peuplées, bien que les impacts chroniques potentiels sur la santé ou l’environnement n’aient pas été évalués et ne soient pas suivis».