Dans la troisième ville française de Lyon, des émeutes ont éclaté le jeudi 4 mars avec des trafiquants de drogue issus de l'immigration. La chute d'un migrant de 13 ans tombé d'un scooter volé la veille alors qu'il ne portait pas de casque, a été le point de départ.
Le maire de la ville de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincendet, Président des Républicains du Rhône dans la banlieue lyonnaise, qui est menacé de décapitation, a appelé ses compatriotes à défricher la terre des occupants, c'est-à-dire les migrants islamistes.
Andréa Kotarac, qui est passé de la France insoumise à un soutien au parti de Marine Le Pen, a écrit sur sa page Facebook: «Quand j’ai quitté LFI pour rejoindre Marine Le Pen, j’avais alerté sur tous ces concepts racialistes qui gangrenaient l’école et la gauche. Tout le monde riait. Aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne parle d’islamo-gauchisme ou de recul de la laïcité».
L'homme politique, qui a aussi dénoncé le racialisme - ces concepts américains qui nous sont importés - faisait cette déclaration le lendemain du début des émeutes dans le quartier de La Duchère, où le début des affrontements ont eu lieu le jeudi 4 mars en fin d'après midi entre la police et une trentaine de jeunes. Il a martelé que «celle qui défend la République aujourd'hui, c'est Marine Le Pen» et que «ces jeunes pensent être cool en faisant du Black Lives Matter, en acceptant un voile d'obédience salafiste dans le lycée parce qu' on pense à l'individu» et qu’ «on ne pense plus au groupe, on ne pense plus commun».
Parlant du gouvernement, il a souligné qu’ «il y a une question qui se pose» car «on a eu Samuel Paty qui, après un cours sur la laïcité, a eu sa tête découpée». Il a rajouté qu' «à Lyon, dans ma ville, on a eu un professeur à la suite d'un cours sur la laïcité - juste après Samuel Paty, qui a été menacé par un parent qui est revenu avec un arme blanche». C'était dans le lycée du 5ème arrondissement de Lyon, où Samuel Paty avait débuté sa carrière. «Ce professeur a dit qu'il n'avait pas le soutien de la hiérarchie, ni de l'Académie et qu'il préférait une réorientation à une mutation car si je vais ailleurs cela sera pareille», s'est-il ému.
Voyant les émeutes à Lyon, celui qui était de la gauche et qui a pris conscience de la réalité en France, a écrit sur son Twitter: «Les émeutes se propagent ce soir à Lyon. La situation sécuritaire du pays est hors de contrôle».
6 voitures de police et deux deux-roues brûlées, le maire se veut rassurant. Le maire de Lyon, Grégory Doucet a, juste après le début des émeutes, déclaré sur BFTMTV, «on doit continuer à apaiser», même si il a reconnu que «le climat s'est tendu dans le quartier suite à un accident» et qu' «avec des rumeurs [la situation] peut s'embraser rapidement».
Depuis 17h45, des incidents ont eu lieu devant le lycée Lamartine dans le quartier de la Duchère à Lyon. Deux équipages de la police municipale ont été pris à partie par des tirs de mortier. La fin des émeutes a réellement eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.
Alors que la famille du jeune de 13 ans accuse la police d'avoir fait tomber le pauvre adolescent, la préfecture du Rhône a une tout autre version sur l'implication de la police. Grégory Doucet, qui s'est rendu dans le quartier dans la soirée, a affirmé qu’il a eu connaissance «d'une présence policière qu'au moment de l'intervention des secours». Le grand frère du jeune a déclaré qu' «une voiture banalisée de police a tapé mon petit frère, en rajoutant qu' «il est dans un coma artificiel. Sa tête a tapé le trottoir et un poteau».
Alexandre Vincendet, qui a été menacé d'être décapité via des graffitis réalisés sur un mur, a appelé à reprendre chaque centimètre carré de terrain. Rillieux-la-Pape avait été placée en quartier de «reconquête républicaine» en janvier dernier par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, après des incidents ayant eu lieu en octobre. Des personnes cagoulées avaient tenté de brûler une église et jeté boules de pétanque et cailloux sur les pompiers.
Alexandre Vincendet a déclaré qu' «une quarantaine d'individus, un commando criminel, a tout démoli sur son passage» et qu'une douzaine de voitures d'habitants ont été détruites. Ces actions ont eu lieu juste après celles du quartier de La Duchère.
Dans un communiqué l'édile a écrit: «Je tiens à dire aux criminels auteurs de ces faits que rien ne nous fera reculer et que nous n'accepterons aucune fausse excuse qu'eux ou ceux qui les soutiennent par opportunisme politique pourraient utiliser pour justifier leurs actes. Nous continueront à travailler pour que notre commune se rénove et que la République regagne chaque centimètre carré de terrain».
Pierre Duval
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