Des informations ont circulé, selon BFMTV RMC, sur le plan du gouvernement français de vouloir placer la capitale française sous un confinement dur. Vivant depuis un an avec cette crise sanitaire et dans cette gestion de crise hors norme, les Français observent maintenant les actions du gouvernement français, le recul aidant, sous un regard inquiet car la volonté politique de vouloir toujours restreindre les libertés fondamentales semblent être le premier objectif devant la mise en place d'une stratégie de soins.
Curieusement, très peu de responsables politiques demandent aux Français de se lever contre ces mesures qui sont en train de mettre en place un système concentrationnaire ou carcéral selon l'avis critique présent.
Voilà que BFMTV indique cet après midi du vendredi 12 mars que «l’exécutif n’exclut plus un confinement en Île de France». Le matin, BFMTV RMC expliquait que dans les couloirs de la station des informations ont été divulguées par un lieutenant d'Emmanuel Macron.
Le président français avait dit l'année dernière, à six reprises, sur un ton martial, alors que les Français étaient face à une attaque inconnue que «nous sommes en guerre» pour sonner la «mobilisation générale» contre un «ennemi (…) invisible, insaisissable». Un an après, dans leur majorité, les Français voient avec distance la situation de cette première annonce et ces bombardements incessants médiatiques.
Jeudi, le ministre de la Santé a donné une conférence de presse, comme à son habitude depuis la crise sanitaire. «Si l’épidémie continue à ce rythme, on prendra toutes les mesures qui s’imposent», a simplement évoqué Olivier Véran tout en citant le nombre des contaminés: «Toutes les 12 minutes un Francilien est admis dans un service de réanimation. Si le rythme continue à être le même, nous dépasserons les 1500 patients Covid-19 à la fin du mois de mars ce qui correspond à un seuil critique».
Et si dans l'immédiat Olivier Véran se refuse, de manière officielle, à tout confinement en région parisienne même le week-end, il a précisé que «nous irons encore plus loin en termes de déprogrammation si la situation devait l'imposer». Mais, en fait, un reconfinement «dur» est évoqué au sein de l'Exécutif alors qu'Olivier Véran n'a rien dit de ces plans. RMC a publié un article en expliquant qu'elle «vous révèle ce vendredi matin, qu'en coulisse, un scénario circule depuis quelques jours face à la dégradation sanitaire et que les mesures envisagées pourraient même s'accompagner de la fermeture des écoles explique un ministre».
Alors que les mises sous confinement de villes et de régions comme Nice, Dunkerque ou le Pas de Calais ont été, de nouveau, effectuées et que la ville de Paris et sa région sont menacées de l'être aussi, Florian Philippot apparaît être la seule figure politique en tête du peloton des responsables politiques français à dénoncer vivement de telles mesures. Sur cette annonce de confinement dur, le président du mouvement Les Patriotes écrit sur sa page Facebook: «Ça y est nouvelle phase de bouffée hystérique covidiste. Ça reparle de «confinement dur». La peur inonde comme jamais discours et écrans. On ne sortira de cette folie qu’en prenant la seule décision politique raisonnable: tout rouvrir immédiatement! Soigner enfin. Vivre».
Ce fervent défenseur du Frexit, qui s’appuie sur les déclarations du professeur Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin (Paris) qui met en garde contre la politique du confinement qui massacre un pays, pourfend «l’envie d’aller au plus vite vers le Passeport Sanitaire», en soulignant que cela va déboucher sur «la société de surveillance et d’apartheid». A l'approche de la présidentielle 2022 qui commence à pointer son nez dans les média, il invite à dire la vérité aux Français: «Quand on est favorable au maintien de la France dans l’UE, l’euro (mais aussi Schengen, CEDH, Otan), on ne doit pas prétendre être candidat à l’élection présidentielle, mais à l’élection de gouverneur du district France du grand puzzle mondialiste».
Le silence des autres acteurs politiques sauf de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, ne peuvent qu'inquiéter les citoyens français qui se voient être délaissés face à des directives gouvernementales qui les empêchent de vivre librement et qui veulent devenir encore plus coercitives.
Olivier Renault
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