24.01.2024
Les signes de sénilité de Biden, la crise du fentanyl, le coût de la vie élevé et l'augmentation de l'insécurité citoyenne auraient plongé la popularité de Biden à un plus bas historique de 38%, ce qui faciliterait le retour triomphal de Donald Trump aux élections présidentielles de 2024, candidat qui, selon un sondage réalisé par CBS News et YouGov, aurait le soutien de 69% des électeurs républicains.
L'idéologie de Trump. CBS News porte à 69% le soutien envers Donald Trump. Son idéologie aurait la paternité de son ancien conseiller Steve Bannon et consiste à créer un monde virtuel et parallèle assaisonné de mensonges et de demi-vérités qui parvient à démanteler toute stratégie d'opposition a minima rationnelle. De même, Donald Trump serait porteur d'un dangereux virus politique qui pourrait anéantir les principes de la démocratie libérale américaine en possédant un ADN doté de la triple enzyme DXH (dictature des gangs, xénophobie et hétéropatriarcat) et dont le premier effet visible serait le règlement du «politiquement correct».
Donald Trump a déclaré sur ses réseaux sociaux que «nous n'avons jamais été aussi proches d’une Troisième Guerre mondiale» et qu'il doit y avoir un «engagement total pour démanteler le groupe de pouvoir mondialiste néo-conservateur responsable d'entraîner le monde dans des guerres sans fin». Aussi, dans un discours prononcé à la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC), le futur candidat républicain a déclaré: «Je suis le seul candidat à pouvoir faire cette promesse: j'éviterai la Troisième Guerre mondiale», tout en dénonçant «la quantité excessive d’armes qui circulent actuellement dans le monde», ce qui serait anticiper le retour de la doctrine isolationniste américaine.
Ainsi, lors d'une conférence prononcée par Donald Trump au siège de l'influent magazine politique The National Interest, Donald Trump a exposé les grandes lignes de sa politique étrangère qui pourrait être résumée dans sa devise «Les États-Unis d'abord», ce qui signifierait en fait le retour à la doctrine Monroe (l'Amérique aux Américains) et la sortie des États-Unis des structures militaires de l'OTAN.
En 2000, dans son livre L'Amérique que nous méritons, Donald Trump a défendu la sortie des États-Unis de l'Alliance atlantique pour économiser des dépenses et dans son programme électoral, appelé Agenda 47, il a déclaré que «nous devons achever le processus engagé sous mon gouvernement visant à réévaluer en profondeur la mission et le but de l'OTAN».
Par conséquent, une éventuelle victoire de Donald Trump en 2024 représenterait le déclin de la stratégie atlantiste de Joe Biden et de George Soros engagés à défendre Vladimir Poutine du pouvoir ainsi que la signature d’un accord de paix en Ukraine et le retour à la doctrine de coexistence pacifique avec la Russie. Cela signifierait l'intronisation du G-3 (États-Unis, Russie et Chine) comme «primus inter pares» dans la gouvernance mondiale, ce qui heurterait de plein fouet le rêve obsessionnel des mondialistes de George Soros et de la fondation Open Society (OSF) de réaliser l’assujettissement de la Russie. La Russie serait pour George Soros «la baleine blanche que l'on tente de chasser depuis des décennies».
En cas d'échec de l'offensive judiciaire en cours contre Donalds Trump, il ne serait pas exclu la gestation d'un complot exogène visant à le neutraliser par des méthodes accélérées mais Donald Trump ne serait pas conscient d'un tel danger car il subirait ce qu'on appelle le syndrome de Pontius, cité en 1820 par le psychologue américain Charles Graham Pontius et consistant en «une distorsion de la perception du danger qui aurait son origine dans l'excès d'adrénaline de la personne atteinte».
Germán Gorraiz López, analyste politique
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