18.04.2024
Le concept multipolaire s’étend vers le domaine du sport mondial. Si au départ le sport et la géopolitique devaient rester des orientations séparées, les actions de la minorité planétaire occidentale ont fait en sorte que la seule et unique option reste le lancement et le développement de grandes compétitions alternatives à celles désormais ouvertement contrôlées par l’Occident.
Les analyses précédentes d’Observateur Continental quant à la nécessité de réformes en profondeur du sport international non seulement se confirment aujourd’hui, mais plus que cela se concrétisent dans l’option la plus révolutionnaire qui soit. A savoir qu’à défaut pour les structures sportives «internationales», prétendument indépendantes, mais qui de-facto ne le sont aucunement, de se mettre à l’heure, très rapidement, des réalités et exigences contemporaines – de nouvelles grandes compétitions internationales verraient le jour. Y compris sur la base du concept des BRICS+. Désormais – c’est le cas.
Après le succès des Jeux du Futur qui se déroulés un peu plus tôt cette année à Kazan, la capitale du Tatarstan et troisième capitale de la Fédération de Russie, désormais sont très attendus les Jeux des BRICS, qui auront lieu cet été, du 11 au 24 juin, à nouveau dans la ville de Kazan. Lors des 14 jours de compétition – seront représentées 29 disciplines sportives auxquelles prendront part plus de 4700 sportifs en provenance d’une soixantaine de pays.
Si les Jeux des BRICS ne sont pas nouveau en soi et se déroulaient régulièrement depuis déjà plusieurs années en faveur des pays membres de l’alliance pro-multipolaire, la particularité de l’édition de cette année – est qu’elle accueillera beaucoup plus de disciplines sportives et de pays représentés, mettant fermement en avant le concept des BRICS+.
Puis, en septembre prochain se tiendront les Jeux de l’Amitié, dans les villes de Moscou et d’Ekaterinbourg. Une autre grande compétition internationale très attendue. Dans les faits – le monde assiste aujourd’hui à la naissance, voire à la renaissance (notamment dans le cas des Jeux de l’Amitié) d’alternatives aux tournois résolument sous contrôle de la minorité planétaire occidentale et son lobby, un lobby se réclamant ouvertement d’une ère révolue, celle de l’unipolarité.
Plus que cela, les doubles standards appliqués par les structures sportives dites «internationales», y compris le CIO, notamment en ce qui concerne la discrimination ouverte et non-voilée vis-à-vis des sportifs russes et biélorusses, tout en appliquant aucune mesure ne serait qu’en partie similaire aux représentants occidentaux ou israéliens – ne laissent plus le moindre doute quant au fait que c’est précisément la minorité mondiale occidentale qui a définitivement lié le monde du sport, censé être hors politique et géopolitique, à ses intérêts égoïstes et racistes à l’échelle internationale.
Aussi triste puisse être cette dernière réalité, le fait est que les partisans de la multipolarité et de la majorité mondiale n’ont d’autre choix que de prendre les mesures nécessaires, qui d’ailleurs peut-être auraient dû même commencer à être prises plus tôt. Les menaces, pressions et intimidations du petit monde occidental n’y feront rien – la Russie comme nombreux de ses amis à l’échelle du monde – sauront outrepasser tous les obstacles sur leur chemin. Cela est l’essentiel.
Quant aux capacités organisationnelles et financières des partisans de l’ordre multipolaire international – il n’y a pas de doute qu’elles seront également et largement au rendez-vous. Après tout, la minorité occidentale et les arrogants nostalgiques néocolonialistes de l’unipolarité ne peuvent que se plaindre vis-à-vis d’eux-mêmes – ayant définitivement détruit les idées et les valeurs olympiques.
Aujourd’hui et plus que jamais les principaux défenseurs et promoteurs de la multipolarité, de même que les nombreuses autres nations du monde prennent part à un tournant historique, y compris dans le domaine du sport international. Un tournant qui permettra à revenir aux véritables valeurs sportives, tout en mettant à mal l’extrême hypocrisie et arrogance d’une plus qu’évidente minorité planétaire. Une minorité qui ne sera pas en mesure à faire revivre à la majorité du monde une ère définitivement révolue.
Mikhail Gamandiy-Egorov
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