Sept personnes ont été tuées dans l’attaque de deux villages au Mali.
Mardi 14 juillet, dans le centre du Mali, deux villages ont été attaqués avec un bilan de sept personnes tuées. Les assaillants auraient, au cours des derniers mois, déjà attaqués d’autres villages.
Sept personnes ont été tuées mardi dans l’attaque de deux villages dans le centre du Mali, l’un des foyers des violences intercommunautaires et djihadistes au Sahel.
Mardi matin, des hommes armés sont venus à moto et ont tué sept cultivateurs dogons qui étaient au champ, a déclaré Ali Dolo, maire de la commune de Sangha, dont les deux villages attaqués font partie. Les assaillants, non identifiés, sont les mêmes qui ont attaqué les autres villages les derniers mois, il a rajouté. L’attaque est aussi rapportée dans un rapport onusien.
Au moins quatre personnes ont été tuées en juin et douze à la fin d'avril dans l’attaque de plusieurs villages de Sangha, une commune rurale regroupant des dizaines de villages situés à une trentaine de kilomètres de Bandiagara qui est une des principales villes de la région.
Depuis 2015, le centre du Mali est le théâtre d’un grand nombre de violences et l’apparition d’un groupe djihadiste dirigé par Amadou Koufa, un prédicateur peul qui a largement recruté dans sa communauté. Ce groupe s'est joint au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda, dès sa création en 2017.
Les attaques, qui sont souvent suivies de représailles, se sont multipliées et elles ont pris un tournant intercommunautaires entre les Peuls, majoritairement éleveurs et les ethnies bambara et dogon qui elles pratiquent surtout l’agriculture.