Lundi 21 septembre, le gouvernement du Botswana a indiqué que «des centaines d'éléphants [ont été] retrouvés mystérieusement morts dans la région du delta de l 'Okavango (nord)».
Mmadi Reuben, vétérinaire au ministère de la faune sauvage et des parcs nationaux, a expliqué aux journalistes que «les décès ont été causés par un empoisonnement dû à une cyanobactérie qui se développait dans des points d'eau».
Se trouvant entre la Zambie, la Namibie et l'Afrique du Sud, le Botswana compte environ 130.000 éléphants en liberté, un tiers de leur population africaine connue. Depuis mars, plus de 300 pachydermes ont été retrouvés morts. L'explication du braconnage avait été éloignée car les animaux possédaient toujours leurs défenses intactes. L'anthrax (ou maladie du charbon) avait été aussi exclu.
Les morts d'éléphants ont cessé à la fin du mois de juin, période qui coïncide avec l'assèchement des points d'eau, a indiqué Mmadi Reuben. Des analyses de sang ont prouvé l'existence d'une cyanobactérie, produisant des neurotoxines, comme responsable de la mort des éléphants. Ces tests ont été réalisés dans des laboratoires spécialisés au Canada, en Afrique du Sud, au Zimbabwe. Le gouvernement du Botswana a précisé que les recherches sur la bactérie se poursuivent.