Ce jeudi, Vladimir Poutine, Emmanuel Macron et Donald Trump ont émis un texte commun appelant l'Arménie et l'Azerbaïdjan à mettre fin au conflit au Haut-Karabakh. Actuellement, l'armée azérie dirige une offensive contre cette petite république non reconnue par la communauté internationale et proche politiquement de l'Arménie.
Les présidents russe Vladimir Poutine, français Emmanuel Macron et américain Donald Trump ont appelé ce jeudi à travers un communiqué commun à «la cessation immédiate des hostilités» au Haut-Karabakh. «Nous, Président de la Fédération de Russie, Président des Etats-Unis d’Amérique et Président de la République française, représentant les pays co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, condamnons dans les termes les plus forts l’escalade de la violence récente sur la ligne de contact dans la zone de conflit du Haut-Karabakh», indique le site de l'Elysée.
En tant que dirigeants des trois pays du «groupe de Minsk» sur ce dossier, les trois présidents appellent aussi «les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan à s’engager sans délai à reprendre les négociations de fond, de bonne foi et sans conditions préalables» sous l’égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
«Nous déplorons la perte de vies humaines et nous exprimons notre sympathie aux familles des victimes et des blessés» et «nous appelons à la cessation immédiate des hostilités entre les forces militaires concernées», signale toujours l'Elysée.
Depuis cinq jours, le Haut-Karabakh, petit territoire où vivent environ 150.000 habitants, est la cible d'une offensive des forces azéries. Alors que le Haut-Karabakh se situe en République d'Azerbaïdjan, il a proclamé son indépendance dès 1991, une souveraineté que ne reconnaît pas la communauté internationale. De fait, il se trouve sous la tutelle arménienne. Cette proximité complique encore la situation géopolitique puisque que l'Azerbaïdjan est allié à la Turquie et l'Arménie bénéficie du soutien russe.